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L’an dernier, je participais pour la première aux Matchs de la rentrée littéraire organisés par PriceMinister. L’expérience ayant été concluante, j’ai renouvelé ma participation.
Je remercie les éditions Sonatine et PriceMinister pour l’envoi de ce service presse.
Une femme marche seule avec une petite fille sur une route de Louisiane. Elle n’a nulle part où aller. Partie sans rien quelques années plus tôt de la ville où elle a grandi, elle revient tout aussi démunie. Elle pense avoir connu le pire. Elle se trompe.
Russel a lui aussi quitté sa ville natale, onze ans plus tôt. Pour une peine de prison qui vient tout juste d’arriver à son terme. Il retourne chez lui en pensant avoir réglé sa dette. C’est sans compter sur le désir de vengeance de ceux qui l’attendent.
Dans les paysages désolés de la campagne américaine, un meurtre va réunir ces âmes perdues, dont les vies vont bientôt ne plus tenir qu’à un fil.
« Nulle part sur la terre » est un roman que j’ai eu l’occasion de croiser plusieurs fois sur les blogs en cette rentrée littéraire 2017, mais également dans le magazine Lire qui le recommandait chaudement. Les Matchs de la rentrée littéraire, tout comme les masses critiques Babelio sont des occasions pour découvrir des nouveaux styles littéraires ou des genres auxquels je suis moins habitué. Après tout, la littérature permet de s’ouvrir l’esprit même si malheureusement mon choix n’est pas toujours à mon goût.
Le résumé de départ était pourtant accrocheur. « Nulle part sur la terre » est l’histoire de deux personnes paumées qui vont se rencontrer et apprendre à survivre ensemble.
Maben est une mère qui n’en finit pas d’échouer. De retour dans la rue, elle marche avec sa fille le long des routes en quête d’un abri dans le seul but de retourner au point de départ. Un point de départ qui ne lui a pourtant pas porté chance. Elle marche vers l’avenir pensant marcher vers un nouveau départ plus heureux. Maben pensait avoir connu le pire, mais lorsque l’on s’enfonce dans le noir, il est difficile d’y trouver la lumière.
Russel sort de prison après onze ans d’enfermement. Le plus grand danger ne se trouvait pas en prison, mais à l’extérieur où certaines personnes aspirent à la vengeance avec une grande frénésie. À peine sorti, il est pratiquement battu à mort sur un parking en plein jour.
« Nulle part sur la terre » a des allures de roman post-apocalyptique. Tout au long de ma lecture, il m’a été difficile de lui donner une temporalité. Les évènements sont contemporains, mais j’étais complètement perdue.
Le style particulier de Michael Farris Smith a continué à me tenir à l’écart de l’histoire et des personnages. Je n’ai malheureusement pas réussi à passer outre. Les phrases sont composées bizarrement. Les conjonctions s’enchaînent dans une même phrase empêchant le lecteur de respirer lors de la lecture. Les dialogues ne sont pas introduits de manière conventionnelle, mais rapportés dans un paragraphe descriptif. Je pensais pouvoir m’y habituer, sans résultat.
L’histoire aurait pu me passionner. Cependant, il y a tellement de longueurs que j’ai attendu l’action en vain.
Pourtant, j’ai persévéré dans ma lecture jusqu’à plus de la moitié du roman. J’ai fini par lâchement abandonner le roman quand j’ai compris que je me retrouverais dans une panne de lecture ensuite. Il a beaucoup trop de livres qui m’attendent dans ma bibliothèque pour rester bloquer sur un!