La tension du deuxième tome est tombée. On respire un peu mieux, on est haletant. On retrouve Agnès comme on l’a laissée : coincée dans ses sentiments, coincée dans sa vie qui lui échappe totalement… Son travail sur elle-même est un long travail, dont je crois qu’elle comprend tous les enjeux dans ce tome… Enfin, Agnès reste Agnès et elle a un penchant pour se mettre dans des situations plus que délicates. Mais bon, je vais vous dire :Agnès, c’est nous, et je suis certaine que l’on serait pareil à sa place. Je dirais même que j’en suis persuadée voir intimement convaincue. On ne ressort jamais indemne dans cette lecture… Enfin, je ne sais pas pour vous, mais pour ma part, c’est le cas. Vous savez, je ne vais pas vous dire pourquoi j’aime cette saga, je pense que vous le savez tous déjà – dû dans les grandes lignes – j’ai juste envie de vous dire que… En fait, Agnès pourrait bien nous servir de thérapie en revoyant notre façon d’être dans l’environnement qui nous entoure parce qu’il faut bien se l’avouer, on n’est jamais totalement soi-même quand on est avec des gens ou dans un lieu… Et au final, c’est très facile de se perdre. On est constamment à vouloir plaire aux autres avant tout, alors que le b.a.-ba, c’est de se plaire à soi-même. Mais tout ça s’est bien compliqué. C’est pour les grands, les sages. Ceux qui ont vécu et qui connaissent la définition de « se perdre » pour ensuite se retrouver. Vous savez Agnès, elle n’est pas machiavélique. Elle s’est juste créé des barrières pour éviter de sombrer dans l’ombre des autres et au final éviter de se perdre un plus chaque minute, chaque semaine. Je terminerais en disant que si vous voulez comprendre Agnès, il faut être Agnès… Ma note 5/5 @Bookscritics PS : Merci à Lily pour ce SP !!!« – J’aurais juste dû te dire que tu me fais mal quand tu me traites de minable, que tu me tortures quand tu arrives dans tes petites robes serrées, que tu m’enchaînes quand tu me regardes. Je te déteste tellement fort que je crois bien qu’au final je dois t’aimer un peu. Et c’est pire quand je me dis que tu aimes tous les autres et que je n’effleure même pas tes pensées. Parce que toi et moi, c’est pas possible et pourtant, je t’ai dans la peau. »