Je tiens tout d'abord à remercier la plateforme NetGalley et les éditions Bragelonne pour ce partenariat.
Pourquoi ce livre ? Avant que la couverture ne me tente allègrement, je voyais ce livre partout sur la blogosphère avec des avis très prometteurs, je me suis donc décidée à le solliciter quand je l’ai vu sur NetGalley.
Malheureusement la sauce n’a pas pris avec moi, il a même fallu que j’abandonne au bout de 25% par faute d’intérêt et surtout d’ennui.
Pourtant ce livre est construit d’une manière qui me plaît bien en général, à savoir le roman choral. A chaque chapitre le point de vue interne change, on assiste à plusieurs visions de personnage, comme le fait également George R. R. Martindans son Trône de Fer. Or ici tout se passe trop vite, les chapitres sont courts et s’alternent de façon à ce qu’on ne retrouve pas un personnage avant longtemps, si bien que l’attachement est impossible et il est également difficile de replacer un contexte sur un nom. De plus, l’action part dans tous les sens, l’autrice nous plonge trop rapidement dans une intrigue politique, on n’a pas le temps de mesurer dans quoi on met les pieds que toute situation explose. Cela laisse l’impression qu’Anna Stephens a voulu en mettre plein les yeux sans doser son excitation, si bien que tout survient en même temps et donne une impression d’exagération. Enfin, j’avais l’appréhension de tomber dans les clichés du genre, entre la donzelle qui s’enfuit après s’être défendue, les guerres de cultes et de pouvoirs, du sang partout pour faire plaisir aux lecteurs masculins.
La plume ne promettait pas grand-chose non plus. J’aurai probablement poursuivi ma lecture si le style avait possédé une once d’originalité, malheureusement – et sans être non plus exécrable – je n’ai pas su apprécier les tournures.
Les autres titres de la saga :1. Godblind- saga en cours -