Reste que le divertissement promis est délivré, de manière convenable (même si certaines scènes dans la dernière demie heure ne sont pas d'une grande lisibilité). Le méchant est très unidimensionel, mais après tout, Steppenwolf n'est pas non plus un philosophe tourmenté. En fait on touche là à une des caractéristiques de l'univers Dc, celle de présenter des personnages iconiques, tout d'un bloc, qui se prêtent moins au second degré, au fun tout en bulles pétillantes, que propose Marvel Comics, au risque de tomber dans l'evanescence. Chez Dc la lumière est souvent absente (là encore il fait sombre dans la salle) et le bien et le mal très marqués, distincts, et se succèdent sans finesse apparente. C'est du super héroïsme pompier, qui n'a aucun message à faire passer, aucun second degré à glisser entre une scène et l'autre, c'est du rentre dedans, du bourre pif au kilomètre, de l'explosion à doses massives. Mais c'est aussi un produit calibré pour l'entertainment, une genesis story qui a un sens et une linéarité évidente, et offre du costumé et du super pouvoir sans s'épargner. Snyder et Whedon ont chacun contribué à sauver les meubles, temporairement, mais laisse toujours Dc et Warner devant le cruel constat que l'après Dark Knight est encore à inventer.
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