Et si on se recentrait sur l’essentiel ?
Chaque jour nous mangeons, nous marchons, nous nous asseyons, chaque jour nous posons le regard sur ces êtres ou ces choses que nous aimons. Mais sommes-nous vraiment capables de savourer l’instant ? Savons-nous mettre à profit toutes ces petites actions du quotidien afin d’y puiser du sens et de la joie ?
Grâce à ses enseignements simples et lumineux, et grâce à la pratique de la méditation en pleine conscience, Thich Nhat Hanh nous offre ici des outils concrets pour vivre pleinement chaque moment de notre existence – manger, marcher, s’asseoir, aimer, se détendre – et améliorer ainsi notre qualité d’être au monde.
Après le succès de Prendre soin de l’enfant intérieur, Thich Nhat Hanh nous revient avec la série Vivre en pleine conscience. Un élégant ouvrage, joliment illustré pour savourer les bienfaits de la méditation…
Moine bouddhiste vietnamien, Thich Nhat Hanh a oeuvré toute sa vie pour la paix et la réconciliation, un travail qui lui a valu d’être proposé pour le prix Nobel de la paix par Martin Luther King. Il a publié de très nombreux ouvrages, dont notamment Prendre soin de l’enfant intérieur (Belfond, 2014), la série Vivre en pleine conscience (Belfond, 2016-2017), ou encore La Terre est ma demeure (Belfond, 2017). Il vit dans le sud-ouest de la France, au village des Pruniers, le centre bouddhique qu’il a fondé.
Un des enseignements les plus profonds est aussi le plus court : « Je suis arrivé ». Quand nous revenons à notre respiration, nous revenons à l’instant présent, à notre vraie demeure. Il n’est pas nécessaire de lutter pour nous rendre ailleurs. Nous savons que notre destination finale est le cimetière. Pourquoi sommes-nous pressés d’y aller ? Pourquoi ne pas avancer dans la direction de la vie, qui est dans l’instant présent ?
Peut-être avez-vous déjà remarqué que toute la journée, tout autour de vous, tout le monde semble courir? Peut-être faites-vous partie de ces personnes qui ne peuvent se résoudre à être dans l’inaction? Thich Nhat Hanh identifie cette habitude de toujours courir comme « l’énergie d’habitude », qu’il nous dit être très puissante car étant profondément ancrée en nous. En effet, cette « énergie d’habitude » nous a été transmise par nos parents, nos grands-parents, nos arrière grand-parents, etc. Pratiquer la pleine conscience nous permet de nous défaire de cette habitude qui n’est fondée ni sur nos besoins réels ni sur notre véritable situation présente.
L’auteur nous explique l’importance de prendre des moments pour ne rien faire, cesser l’action pour se ressourcer. Comme il l’explique, la qualité de l’action dépend de la qualité de la non-action. Il devient donc primordial d’apprendre à vraiment s’arrêter et vivre un moment en pleine conscience, peu importe le lieu ou le moment. Être en pleine conscience c’est être présent avec son corps et son esprit pour être en harmonie avec notre entourage. Quand nous sommes dans la pleine conscience, notre esprit est avec nos actes. Aussi, Thich Nhat Hanh nous apprend à considérer des choses vraiment anodines et à nous en émerveiller, ainsi qu’à transformer les sensations neutres en sensations agréables.
« La pratique de la pleine conscience nous aide à arrêter de courir pour voir que tout ce que nous recherchons est déjà là. »
Personnellement, j’ai commencé à pratiquer la pleine conscience dans le bus, avant et après le travail. Cela me permet de vivre pleinement le début de ma journée et de m’ouvrir au monde, ainsi que de faire une véritable pause et me ressourcer à la fin de la journée. J’inclue de plus en plus de petits moments de pleine conscience tout au long de ma journée ce qui me rempli d’enthousiasme et m’apporte concentration et calme intérieur.
Thich Nhat Hanh fait preuve d’une plume fluide et douce, remplie de sagesse. Le livre se divise en de petits paragraphes joliment illustrés qui se lisent rapidement et nous enveloppent d’une grande sérénité. C’est un livre relaxant et vitalisant qui nous permet une totale reconnexion avec la vie. Un coup de coeur supplémentaire pour ma part pour cette année qui s’achève!
« La non-action, c’est déjà quelque chose. Il y a des personnes qui semblent ne pas faire grand-chose, mais dont la présence est cruciale au bien-être du monde. »
Je remercie chaleureusement les Éditions Belfond pour l’envoi de cet ouvrage.
Je vous invite à découvrir leur collection L’Esprit d’ouverture ici :
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Je vous remercie d’avoir choisi de lire cette critique.
À bientôt!