Quelques infos sur le livre :
Effet de vague
- Auteur : Jana Rouze
- Serie : Effet de vague
- Genres : Romance
- Editeur : Editions Addictives
- Collection : Adult Romance
- Publication: 05/10/ 2017
- Edition: Broché
- Pages : 830
- Prix : 19€
- Rating:
Résumé :
Matt Garrett, c’est zéro émotion. D’énormes moyens. Aucune morale pour les utiliser. En affaires, s’il n’y a pas de danger, un Guerrier comme lui ne fait pas la guerre. S’il n’y a pas d’enjeu, Matt Garrett n’agit pas. Si le but n’est pas atteignable, il n’engage pas ses troupes. Alors que la passion embrouille tout, que les siens sont menacés, que l’ennemi se sert de son intimité pour l’affaiblir, la folie est de croire que l’homme sans émotion ni morale va se comporter de la même manière qu’un autre. Mais qu’en sera-t-il quand les événements l’amèneront à endosser un nouveau rôle ? Un rôle pour lequel le Guerrier n’est pas du tout préparé…
Avis de Ninie :
Tout d’abord je tiens à remercier Carole et les éditions addictives pour m’avoir offert l’opportunité de lire ce livre en m’accordant leur confiance.
Et voilà, je ferme à l’instant le dernier énorme pavé de Jana Rouze et je dois dire que j’ai adoré Guerrier et Civilité. C’est vraiment une très belle histoire pleine de suspense, de rebondissements en tout genre, de chaleur, de sexe et d’amour. Une romance différente mais que j’ai pris très plaisir à découvrir malgré les presque 3000 pages de ces trois opus si exaltant. Lors de ma lecture du premier tome, j’avais beaucoup d’appréhension et au final si on fait abstraction de tous les termes financiers ou autres qu’on ne connait pas on se laisse facilement prendre dans l’univers si stimulant de Jana Rouze. Après la fin plus que frustrante du tome précédent, j’étais curieuse de pouvoir mettre une suite à cette série et de voir dans quoi nous embarquerait l’auteur, car il faut dire qu’elle se donne à fond dans son histoire, emportant son lectorat par diverses émotions et sentiments très fort.
Matthew Garrett, le guerrier sans faille est complètement bouleversé, il a manqué à son devoir en ne pouvant pas protéger sa femme, la seule personne qui tienne assez à lui pour lui tenir tête. Il est prêt à tout pour la sauver car il ne peut s’imaginer un futur dans lequel elle ne ferait pas partie de sa vie. Il apprend enfin à s’ouvrir à la jeune femme et on devine le changement dans ses sentiments envers elle. Mais attention tout de même car hormis les changements certes signifiants, dans ce troisième et dernier volume, Matthew est atteint de désirs mégalomanes vis-à-vis d’Alexiane. Elle est à lui, elle est sa femelle, sa possession. Il est déraisonnable, orgueilleux, atteint de folie quand il s’agit de la jeune femme, maintenant qu’elle est à lui personne ne peut lui enlever ce qu’il a.
Alexiane qui m’avait semblé d’une force volontaire, d’une intelligente sans faille, d’une habilité aguerrie me semble plus immature et puérile quand à ses réactions vraiment très extrême parfois. Et ne parlons pas de son effroyable jalousie. Au final, tous les deux sont assez semblables.
Encore une fois, c’est un tome pleins d’actions que nous offre Jana Rouze, elle répond parfaitement à tous nos questionnements et à nos attentes. J’avais deviner une intrigue essentielle au bon développement de l’histoire et j’avoue que ça m’a fait plaisir de ne pas être à côté de la plaque, parce que j’avais vu juste le déroulement.
J’ai passé un bon moment de lecture avec cette série et la fin de ce troisième volume est parfaitement orchestrée même si ce n’est un coup de coeur. Maintenant j’espère vous avoir donner envie de découvrir le prochain roman de l’auteur si vous connaissez déjà cette série ou alors au moins vous avoir donné envie de la découvrir .
Extrait :
Dieu pardonne. Moi pas !
Ne me l’enlève pas, Judas. Si au moins tu existes, putain !
J’entre dans l’enceinte du Mount Sinaï Hospital comme on entre dans l’arène. Toutes sirènes hurlantes. C’est de la torture. Mon cœur bat si fort que j’ai l’impression de faire une attaque. Je ne sais pas pourquoi je pense à mon père.
Lorsque, enfant, je finissais par rentrer à la maison dans une sorte de transe due à la colle que je sniffais en pensant qu’il allait me battre à mon retour, je n’avais pas d’autre choix. Pour une raison ou pour une autre, j’avais forcément fait quelque chose de mal. J’avançais vers l’échafaud de la même façon, groggy, drogué, et la colle m’aidait à endormir la douleur de la raclée ou les bains d’eau salée qu’il m’obligeait à prendre après pour prolonger la brûlure.