Louise, une romancière atteinte de troubles obsessionnels compulsifs qui vit recluse dans son appartement parisien va faire la rencontre d’Adrien, un pâtissier créatif qui puise son inspiration dans la rue et dans les livres. Fermement décidée à ne jamais ouvrir sa porte, elle va se heurter à la détermination du jeune homme qui va s’insinuer progressivement dans son quotidien monotone rempli de rituels.
Avec tendresse et humour, ce roman montre la difficulté de rompre avec un équilibre de vie douloureux mais bien installé.
L’écriture est un exutoire à mes colères, le réceptacle de mes joies et l’épaule sur laquelle faire couler mes larmes. Je ne l’ai rencontrée que trop tard et je ne pourrais désormais vivre sans elle car elle est une expérience extraordinaire, une passion prenante, dévorante, obsédante.
Le récit de mon premier roman « Les Douceurs d’Adrien » m’est tombé dessus telle la foudre et a pris vie en moins d’un mois. Je n’en resterai pas là c’est certain.
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« Le fait d’avoir verbalisé ma souffrance par écrit a donc provoqué chez lui l’envie de m’aider. Mon entourage n’est peut-être pas si lâche que je le pense, il n’est tout simplement pas doté de mon degré d’empathie gigantal. Sans doute est-il nécessaire de verbaliser plus que de raison avec le commun des mortels qui ne peut lire en quelqu’un que comme dans un livre fermé? »
Louise habite dans son appartement du 5ème arrondissement de Paris depuis 7 ans. Ordonnée, maniaque, dotée de tocs et hypocondriaque à l’extrême, cela fait 3 ans qu’elle n’a pas mis un pied en dehors de chez elle. Après une tentative de cambriolage à son appartement, elle y a fait installer une porte blindée qui a fini par devenir un mur entre Louise et le monde extérieur. Malgré son laisser-aller vestimentaire, ses journées sont parfaitement millimétrées par un planning de choses à laver, de vêtements à lessiver, d’aspirateur à passer, et ses courses, quant à elles, lui sont directement livrées une fois par semaine.
Alors que Louise était considérée bonne écrivaine – ayant publié 6 romans en 2 ans mais ayant refusé toutes les séances de dédicace et salons du livre -, un ami (et ex amant) journaliste la prévient un jour par téléphone que les critiques de son dernier roman qui ne vont pas tarder à être publiées sont mauvaises. Louise est déçue, mais pas surprise. Elle sait bien les critiques sont à la hauteur de son écrit. Louise comprend alors qu’un changement s’impose et décide de changer de style; elle écrira un recueil de nouvelles qui la touche personnellement, dont le titre tout trouvé sera La Solitude. Mais son style d’écriture n’est pas la seule habitude que Louise va devoir briser. Il y aussi cet Adrien Sorel, beau pâtissier dont l’inspiration est tirée tout droit des romans de Louise. Venu directement devant sa porte, il souhaite la rencontrer. Osera-t-elle enfin briser sa routine qui l’emprisonne et l’isole peu à peu?
« Un instant de méditation sur cette confondante insolence, cette intrusion dans ma vie tranquille et organisée à la minute près s’impose. Le seul fait qu’un lecteur puisse trouver mon adresse me donne la nausée, à laquelle succède la peur de vomir, puis celle de devoir nettoyer l’amertume ancrée très profondément dans mon estomac qui crie famine à coup de borborygmes dissonants. Comment a-t-il pu savoir où j’habite? Je ne figure dans aucun annuaire et suis sur liste rouge. »
Malgré mes appréhensions de départ, dues au sujet des viennoiseries et douceurs qui ne m’emballaient guère, j’ai trouvé ce roman très drôle et amusant et je n’avais pas envie de décrocher de ma lecture. J’ai adoré la plume de l’auteure qui joue de la façon la plus douce avec les mots. Il m’était extrêmement agréable d’être spectatrice de cette affection beaucoup plus intime et profonde qu’elle ne l’aurait été dans d’autres circonstances qui s’est crée, peu à peu, entre Louise et Adrien. De plus, les personnages sont très attachants. J’ai fini par m’habituer à Rose, à Monsieur Zolder, à François et à Adrien, et j’ai fini par aimer les retrouver. C’est un roman très humain dont la générosité des personnages lie toutes leurs réussites respectives. Une véritable chaîne humaine de bonnes attentions qui réchauffent le coeur. Aussi, toute personne atteinte de troubles obsessionnels compulsifs trouvera une once de réconfort et d’espoir dans ce joli roman.
« – Tu as des regrets?
– Absolument pas. On souffre toujours en amour il faut juste trouver la personne qui en vaille la peine et elle en valait la peine. »
Je remercie très chaleureusement Céline Theeuws pour l’envoi de son roman ainsi que pour sa dédicace.
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