Chaque lundi, Entre Les Pages vous propose d’anciens articles dont le texte et la mise en page ont été rafraîchis. Qu’il y ait 2, 3, ou 4 articles, le but est de vous faire découvrir ou redécouvrir des livres très différents. J’espère que cela vous plaira ! Vous pouvez lire et commenter les avis ici, ils se trouvent à la suite les uns des autres, ou cliquer sur les couvertures ci-dessous pour accéder aux chroniques en elles-mêmes. Belle lecture à tous ! Au programme aujourd’hui :
Le faucon déniché & L’enfant et la forêt
Martin est un jeune gardeur d’oies, serf du Seigneur de Soupex, Guilhem Arnal. Tombé sous le charme d’un jeune faucon, il l’élève en cachette jusqu’au jour où le fauconnier du château découvre son secret et l’enferme en haut du donjon afin de lui rappeler que seul le Seigneur a le droit de posséder de ces rapaces. Cet ami qui rendait le poids de la pauvreté et de la misère de ce rude XIIIème siècle plus léger va maintenant être transformé en rapace tueur pour les heures de chasse. Mais de sa prison, Martin comprend qu’un complot est monté contre Arnal et, mettant tout son courage à l’épreuve, réussit à s’enfuir et à donner l’alerte. Quelques mois plus tard, le père de Martin se blesse et c’est à son fils d’apporter le bois aux cuisines du château. Le garçon appréhende de se rendre là bas à cause de l’histoire du faucon mais d’un autre côté, il peut aussi profiter de quelques heures en forêt. C’est dans les bois qu’il sent qu’il est observé et qu’il fait la rencontre de Peirot, un jeune garçon dont la famille a été décimée. L’aventure de Martin continue alors au fur et, à mesure que son nouvel ami se livre à lui, il sait qu’il doit tout tenter pour l’aider et également pour ne pas finir lui même en tourne-broche pour Violette, l’affreuse cuisinière.
Le faucon déniché et L’enfant et la forêt sont deux romans mis en scène au Moyen Âge, deux romans dont les thèmes principaux sont l’amitié, l’enfance, la solitude, la misère, le courage ou encore l’aventure. Y sont dévoilées la vie des serfs à cette époque, l’existence difficile menée par les familles dans les campagnes et les obligations qu’elles avaient envers leur seigneur qui leur octroyaient une terre en échange. Romans historiques évoquant ceux de chevalerie, les œuvres de Jean-Côme Noguès parlent d’amitiés interdites ou impossibles. La première, une terrible forme de ségrégation et de discrimination entre deux êtres que tout sépare fait tour à tour s’envoler et saigner le cœur du jeune héros. La deuxième agit elle aussi comme une torture à l’âme mais appartient au domaine du choix et de la bonne décision à prendre. Empreintes du besoin d’affection et de confiance dont Martin a besoin, elle confirment la brutalité et la cruauté du monde, laissent une infime place à une lueur qui n’en est que plus chaude et précieuse. Absolument sincères et émouvants, ces récits ramènent l’histoire à la vie, la font flamber, évoquent un monde éprouvant dans lequel seule la raison peut être maîtresse. Sages, éducatives et délicieuses les aventures de Martin sont comme de fines et ardentes pierreries qui savent régaler assurément.
Le faucon déniché
Présentation de l’éditeur :
Un faucon ! Martin adorerait en avoir un. Hélas, seuls les seigneurs ont ce droit. Et le jeune garçon est un serf… Malgré les lois féodales, Martin déniche un jour un oisillon… » Personne jamais, ne nous séparera. Personne ! » murmure Martin à son nouvel ami. Mais dans l’ombre de la forêt, l’impitoyable fauconnier du château veille… Il veut faire du rapace l’oiseau le plus féroce, le plus avide et le plus cruel de la fauconnerie…
L’enfant et la forêt
Présentation de l’éditeur :
Lorsque le père de Martin se blesse, le jeune serf doit prendre sa place auprès du château et fournir les cuisines en bois. Redoutant son retour au domaine quelques mois après l’affaire du fauconnier, Martin savoure d’autant plus les heures passées dans la forêt. Un jour, il y rencontre Peirot, un enfant sauvage. Farouche et apeuré, le garçon des bois accepte peu à peu l’amitié de Martin, à qui il confie son histoire. Un incendie a ravagé son village et décimé sa famille. Depuis le drame, Peirot vit seul et affamé. Martin parviendra-t-il à secourir son ami ? Trouvera-t-il de l’aide au château ?
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L’inconnu de la Bastille
Flore est à la Bastille au 14 Juillet 1789. Tout explose autour d’elle et on tente de l’agresser mais un jeune homme lui sauve la vie. Quatre ans plus tard, alors qu’elle travaille en tant que couturière et a abandonné son statut de noble, elle revoit cette personne à qui elle doit tant. Autour d’elle la Terreur bat son plein et grand nombre d’hommes et de femmes sont exécutés chaque jour. Elle et ses amis, dont font partie Camille Desmoulins et Danton, se battent comme ils le peuvent face aux menaces constantes, aux complots et bien sûr face à la guillotine.
La vie est dure pour les personnages d’Annie Jay et Micheline Jeanjean. Sans cesse au bord du gouffre émotionnel, ils savent heureusement se soutenir et prendre soin les uns des autres de manière à traverser les années « Robespierre » au mieux. Incapables d’entrevoir un avenir heureux et paisible, Flore, Louise, Louis et les autres apprennent à exister et à penser au jour le jour pour ne pas sombrer. C’est avec beaucoup de rigueur que les auteures de ce roman historique retracent la vie d’un petit groupe d’êtres menacés par les conséquences la Révolution française. Les personnalités et anecdotes retracent richement l’histoire à travers une atmosphère oppressante, suintante de peur et de fatalité. Le texte fait découvrir une sombre époque grâce à un texte très fort. Le courage, les sentiments et l’émotion semblent d’ailleurs être eux aussi des personnages à part entière tant ils portent, inspirent le récit. L’inconnu de la Bastille est une lecture est aussi belle que rude, intense et stimulante dans sa démarche divertissante et instructive.
Présentation de l’éditeur :
Juillet 1789. La Bastille est pillée, les meubles passés par les fenêtres, les archives dispersées… Réfugiée derrière des barils de poudre, Flore assiste, malgré elle, à cette émeute. Doit-elle appeler à l’aide ou rester cachée ? Qui pourrait se soucier d’une jeune noble dans un moment pareil ? Tout semble perdu pour elle… Pourtant un jeune révolutionnaire se porte à son secours ! Dès lors, le souvenir de cet « Inconnu de la Bastille » ne va plus la quitter.
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Le livre des étoiles
Guillemot vit seul avec sa mère au pays d’Ys, un des trois mondes avec le monde Certain et le terrible monde Incertain. Le jour où il découvre qu’il est un sorcier, il devient apprenti sous les ordres de Qadéhar, son maître qu’il admire et qui fera son éducation de magicien. Guillemot apprendra l’existence du Livre des étoiles, un ouvrage à l’origine de la guilde des sorciers qui a disparu il y a des années de cela. L’aventure de Guillemot, de ses amis Ambre, Coralie, Gontrand et Romaric commence lorsque l’Ombre, une créature qui ne s’était pas manifestée depuis longtemps à Ys, envoie ses terribles Orks enlever une enfant.
La trilogie du Livre des étoiles raconte l’histoire d’un jeune garçon qui voit son quotidien devenir à la fois excitant, mystérieux et périlleux. De lui dépendent de grandes vérités enfouies et le sort des trois mondes. Erik L’Homme a choisi le pouvoir des graphèmes pour faire vivre son monde magique «qui sont en fait les lettres du futhark germanique. Ils permettent aux sorciers d’accéder à différents pouvoirs. Ils ressemblent fortement aux runes nordiques ». Ils s’allient aux chevaliers, aux épées et aux voyages à cheval pour parfaire le charme ambiant de cette saga. Car c’est dans un décor qui oscille entre les couleurs de la modernité et celles du magnétique Moyen Âge que Guillemot de Troïl entraîne ses amis dans un voyage unique aux multiples rebondissements. Il est le guide d’une plume vive et franche, de chapitres mouvementés et en général brefs pour un meilleur rythme et beaucoup de suspense. Enrichi d’humour et de situations émouvantes, le récit est évidemment aussi celui des belles amitiés, du dévouement et du courage. Touchant, captivant, à la cadence agréable et à l’atmosphère grisante, Le livre des étoiles est une lecture culte élégante, agréable et riche en péripéties.
Présentation de l’éditeur :
Voici réunies en un seul volume les aventures époustouflantes de Guillemot de Troïl. L’apprenti sorcier, aux dons exceptionnels, n’a qu’un but : retrouver Le livre des étoiles inexorablement lié à son destin mais que convoitent des puissances maléfiques.
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Prisonniers des templiers
Pauvre Julien ! Ses parents n’ont plus d’argent pour payer le loyer et ont décidé d’emmener la petite famille à la campagne, chez les grands parents. Dur dur pour un grand citadin comme lui ! Sauf qu’il est à peine installé qu’il rencontre Jean, dit Bébert, et Eugène, deux garçons quelque peu mystérieux qui vont le mettre sur la traces des Templiers. Dans la peur de ce que lui réserve sa nouvelle vie, Julien se jette à corps perdu dans la première aventure qui lui permet d’y échapper un peu. Sauf qu’il est emporté malgré lui dans une histoire quelque peu douteuse et qu’il n’est évidemment pas au bout de surprises… dangereuses ! Bref récit d’une drôle d’histoire pour son héros, Prisonniers des Templiers est une lecture agile et rapide. Non pas sans quelques morales à délivrer, elle est vivante et charmante.
Présentation de l’éditeur :
Julien, 10 ans, est désespéré : ses parents n’ayant plus assez d’argent pour payer le loyer, toute la famille se voit contrainte de déménager à la campagne, pour s’installer provisoirement chez les grands-parents au « 13, rue du Mauvais Pas » d’un minuscule village perdu ! Tous ses projets pour les grandes vacances tombent à l’eau. Mais à peine arrivé, Julien fait la connaissance de Jean, surnommé Bébert, un garçon peu bavard mais qui semble en savoir long sur les anciens passages secrets des Templiers, qui sillonnent les sous-sols du village…