Quelques infos sur le livre :
L’honneur de Preston
- Auteur : Mia Sheridan
- Serie : Sign of Love
- Genres : Contemporain, Romance
- Editeur : Hugo & Cie
- Collection : New Romance
- Publication: 09/ 11/ 2017
- Edition: Broché
- Pages : 400
- Prix : 17€
- Rating:
Résumé :
Ils étaient deux frères –des jumeaux– je les aimais tous les deux, mais mon âme n’appartenait qu’à l’un d’entre eux.
Toute sa vie durant, Annalia Del Valle a aimé Preston Sawyer. Elle a grandi dans une cabane dans Central Valley en Californie, mais a découvert la liberté, dans la ferme Sawyer vosine et auprès des garçons qui étaient ses seuls amis.
Preston est amoureux de Annalia depuis son enfance. Il a réussi à le lui cacher jusqu’ à ce que leurs mondes – comme leurs corps– sont entrés en collision par une chaude nuit d’été. Une nuit qui va bouleverser leur vie pour toujours.
Après avoir disparu corps et âme pendant six mois Annalia est de retour en ville. Si Preston a échappé à son désespoir amoureux, son sens de l’honneur et sa fierté parviendront-t-ils à le retenir à nouveau, lorsque, l’objet de son désir de toujours, est de retour.
Comment fait-on pour dépasser les blessures du passé ? Réparer L’irréparable ?
Avis de Ninie :
Tout d’abord je tiens à remercier Marie et Hugo & Cie pour m’avoir offert l’opportunité de lire ce livre en m’accordant leur confiance.
Ayant énormément apprécié « Archer’s Voice » et « Leo’s Chance », les précédents Stand-Alone de la série Sign of love de Mia Sheridan, j’avais très envie de découvrir « L’honneur de Preston », j’ai profité de ma présence au Festival New Romance pour m’offrir « La promesse » parce que je n’avais pas encore eu m’occasion de le découvrir, car j’apprécie vraiment la plume de Mia Sheridan.
Le style de l’auteur est vraiment très concret et on embarque facilement dans son univers. C’est troublant de réalité. Les personnages sont naturels et nous offrent une leçon de vie sur notre façon à chacun de gérer les choses de la vie. Chacun à sa place bien définie dans la trame et on ne peut passer à côté de l’émotion que Mia Sheridan nous fait ressentir. Elle a dans ce roman, bien réussi à montrer la différence sociale, la barrière de la langue, les comportements typiques des petits villages ruraux…
Il n’est pas facile de mesurer les changements de normes, des valeurs, des institutions, des attitudes, des comportements ou le changement social dans une communauté. Il est très difficile d’ignorer les croyances et les sentiments ambivalents qui se rapportent aux conditions de vie. L’isolement et le repli domestique sont évidemment difficiles à supporter lorsque les liens familiaux se distendent et l’ensemble de ces éléments nous renseigne mieux sur les populations qui font l’expérience de la pauvreté et de l’exclusion. Le sujet peut paraître gonflant quand je vous l’expose comme cela, mais j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ce petit village et cette communauté de Central Valley en Californie.
Annalia Del Valle est une jeune femme qui s’est toujours sentie différente et mal aimée, mexicaine vivant dans un cabanon délabré, elle a toujours été rejetée par sa mère, depuis toute petite elle a toujours eu du mal à se trouver une place, de se sentir elle-même, elle n’avait qu’un peu de bonheur quand elle passait du temps avec les jumeaux Sawyer.
Preston Sawyer a toujours été amoureux d’Annalia Del Valle aussi loin qu’il s’en souvienne, lorsqu’à l’âge de 15 ans il doit s’effacer devant son frère Cole qui a gagné lors d’une course à pied le droit de déclarer sa flamme à la jeune mexicaine, Preston le vit très mal. Mais c’est un homme d’honneur et il n’a qu’une parole, alors il préfère sacrifier son bonheur et ses désirs.
J’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir l’histoire si différente de ces deux êtres que tout sépare, mais que tout rapproche pourtant. J’ai eu véritable coup de coeur pour cet agriculteur et cette jeune femme si seule et abandonnée qu’elle n’a besoin que d’être entourée d’amour et d’affection. Je ne peux que vous conseiller de découvrir cette magnifique romance sur fond de ruralité qui vous dépaysera.
Extrait :
Oh mon Dieu, c’était orange. D’un orange lumineux, éclatant.
Non, non, non ! Oh non ! J’ai examiné ma teinture couleur citrouille dans le miroir, avec une expression horrifiée qui en rajoutait encore dans le ridicule. Maman va me tuer. Ou pire, elle allait en plus me regarder avec cet air qui me rappelait le fardeau que je représentais pour elle. J’ai courbé l’échine en ravalant mes larmes. Je voulais juste me teindre en blonde, comme Alicia Bardua. J’ai repensé au blond pâle de ses cheveux raides et en regardant l’orange poil de carotte des miens, je n’ai pu m’empêcher de pousser un petit gémissement.