Après Agatha Christie, Duchesse de la mort, Agatha Christie, La Romance du crime, Le Divin Chesterton, des biographies, Le Rendez-vous de Seven Oakes, une bande dessinée, et La Samba du fantôme, un livre jeunesse, encore un grand plaisir de lecture grâce à L’Usine à rêves, roman de François Rivière. J’apprécie beaucoup son talent de conteur,sa narration fluide et accrocheuse, cette atmosphère délicieusement surannée qu’il instille souvent dans ces récits.
Cette fois, il nous plonge dans l’ambiance des studios hollywoodiens vers la fin de son âge d’or à travers le destin de Charles Dulac, jeune français devenu héros d’une série américaine, Little Charlie Detective.
Quand des années plus tard, Nilo Pharell demande à le revoir, Charles se demande ce que peut bien lui vouloir ce fantôme ressurgit de son passé, passé qu’il s’est plutôt efforcé d’oublier jusque-là.
Entre les rêves de gloire de jeunes ados parfois prêts à tout pour atteindre le firmament des étoiles, les ambitions dévorantes des adultes qui les entourent et les prédateurs de jeunes éphèbes qui rôdent, l’auteur nous brosse un portrait bien sombre d’un milieu pourtant sous le feu des projecteurs.
L’usine, sans aucun doute, à rêves, rien n’est moins sûr…
Robert LaffontISBN 978 2 221 10970 0211 pages2009
18€