Titre : La meilleure des vies
Auteur : JK Rowling
Editeur : Grasset
Parution : novembre 2017
Nombre de pages : 73
Genre : Témoignage
CHRONIQUE #345
Novembre 2017
L’auteur a été invitée à prononcer le fameux discours de remise des diplômes aux étudiants de Harvard en 2008. J.K.Rowling a transformé ce rite de passage d’ordinaire convenu en une leçon de vie, conduisant son auditoire de l’époque, et tous les lecteurs futurs de ce livre, à méditer sur ce qu’est une vie réussie. Ce texte inspiré aidera chaque lecteur, à chaque âge et à chaque étape de la vie. Il puise directement aux sources de l’expérience de l’auteur elle-même dans ses jeunes années pour tirer avec acuité, ironie et émotion des leçons générales que tout individu à la croisée des chemins, confronté à des choix vitaux, appliquera à sa propre existence. L’auteur révèle ici les bienfaits insoupçonnés de l’échec et l’importance de l’imagination.
Quoi ? JK Rowling, la maman d’Harry Potter, a écrit un autre livre ??? Non, ne vous enflammez pas ! Restez calme.. La meilleure des vies est « seulement » la retranscription du discours qu’elle a donné en 2008 à Harvard aux jeunes étudiants diplômés. Je ne sais pas qui était le plus heureux de vivre cela à l’époque… JK Rowling pour avoir eu l’honneur de prononcer ce discours devant des jeunes gens ayant fait des études dans une des plus prestigieuses universités ; les diplômés pour avoir eu le plaisir d’écouter ce discours en direct ou Harvard pour avoir eu la plus magistrale des guest of honors que l’on puisse imaginer. Franchement, si elle était venue lors de ma remise de diplôme, je pense que je ne m’en serais toujours pas remise à l’heure actuelle.
Revenons-en à l’ouvrage. Pour une fois, c’est bien plus intéressant que mon amour pour la Queen elle-même. Ce livre est doublement merveilleux si vous voulez mon honnête avis. D’une part car le texte est sublime. JK Rowling parle d’échec, d’imagination, de pauvreté, de courage, d’ambition mais aussi de rêve et de la volonté de faire le bien sur terre. Rien que ça. Et d’autre part, car Grasset a véritablement mis le paquet sur la mise en page de ce mini-récit. Quelques phrases seulement par double pages, illustrées en rouge et noir, de manière gracieuse et minutieuse. Les dessins sont des réflexions (j’entends par la, des miroirs) de ce qui est dit dans le texte et franchement, ça donne un effet de dingue.
J’ai été étonnée lorsque j’ai ouvert le livre car je ne m’attendais vraiment pas à une si jolie mise en page ainsi qu’à une version imprimée en couleurs (ce qui est hyper rare!). Je me demandais justement si c’était vraiment un discours terriblement long pour qu’on en fasse un livre… Mais non, il se lit très très vite et est assez bref au final. Je l’ai lu d’une traite. J’ai toutefois pris le temps d’apprécier chaque page, illustrations comprises, pour m’imprégner de ce qui était écrit et pour imaginer ces mots sortant de la bouche de JK Rowling devant des centaines de diplômés.
Un texte que je n’ai pas envie de vous résumer. Il faut le lire pour le vivre et cela ne vous prendra qu’une mini demi-heure. Cela vous remettra peut-être en question mais surtout, cela vous donnera de l’espoir. L’espoir qu’un jour, le bien triomphe du mal et ce, partout dans le monde. Tout comme les romans de JK Rowling ont changé la vie de bien des adolescents, j’ose espérer que ce discours ait mis en perspective les envies de ces jeunes diplômés (ainsi que celles des lecteurs de ce livre désormais) pour considérer faire quelque chose d’unique dans leur vie. Quelque chose qui en vaillent vraiment la peine. La meilleure des vies, c’est la vôtre. Celle qui est bonne.
Lecture approuvée par #atouchofbluemarine
et KILI KOBALT, le koala qui lit !
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