Editeur : Le livre de poche
Genre : Post-apo, science-fiction
Parution : 2011
Pages : 498
La Sevastopolskaya, une des stations habitées les plus méridionales du métro moscovite, produit une grande part de l’ électricité qui alimente celui-ci. Harcelée par des monstres des tunnels sud, elle ne doit sa survie qu’au courage de ses défenseurs et à l’afflux constant de munitions en provenance de la Hanse. Cependant, la dernière caravane d’approvisionnement n’est jamais revenue de la ligne Circulaire, pas plus que les groupes de reconnaissance envoyés à sa recherche.
Après mon coup de cœur monumentale pour Metro 2033, j’étais impatiente de me lancer dans cette suite. J’ai pris mon temps vu que le tome 3 n’a pas encore de date prévu pour la sortie poche…
Dans ce tome 2, l’histoire reprend chronologiquement là où elle s’était arrêtée dans le premier tome, mais nous ne suivons plus Artyom qui était le protagoniste principal. Nous retrouvons le très mystérieux Hunter qui apparaissait dans le premier tome, mais nous faisons aussi la connaissance d’un vieil homme qui se fait appeler Homère, et surtout celle de Sacha, une FILLE. Et oui il y a enfin une fille dans cette saga !!!
Parce que j’ai beau être fan du premier tome, l’histoire n’avait comme personnages principaux que des hommes… A croire que les femmes dans le métro moscovite n’avaient pas leur place.
J’ai beaucoup apprécié ce deuxième tome même si ce n’est pas vraiment un coup de cœur. J’ai trouvé l’histoire assez confuse. Les personnages partent un peu dans tous les sens et j’avais parfois du mal à comprendre leurs décisions et leurs visions des choses. Les réflexions philosophiques sont toujours là mais elles m’ont moins marqué que dans Metro 2033.
Néanmoins ce tome est pleins d’éléments positifs aussi. Tout d’abord il corrige les défauts du premier : il y a beaucoup moins de longueurs ! On rentre vite dans le vif du sujet et l’auteur s’étale moins sur l’histoire du métro de Moscou (surtout qu’on s’emmêle très vite avec tous ces noms russes à rallonge). Il y a beaucoup d’action et l’histoire est assez addictive. L’ambiance à la fois glauque et captivante du métro est toujours aussi bien retranscrite.
J’ai plutôt bien apprécié le personnage de Sacha, une jeune fille courageuse mais pas non plus trop « rentre dedans ». Elle réfléchi, se pose beaucoup de question et agit quand il le faut. Je reste néanmoins assez perplexe face à son obsession pour Hunter. Elle est en totale admiration devant cet homme et je n’ai pas trop compris pourquoi !
En conclusion j’ai passé un très bon moment de lecture avec Metro 2034 même si il m’en aurait fallu un petit peu plus pour avoir un coup de cœur. Néanmoins je reste sur mon avis que Metro 2033 est une saga incontournable pour les fans de post-apo et de SF !
8/10
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