Quiproclash ! Tombola chemise ! La guerre des boutures !
Qu’est-ce que ça signifie ? Ça signifie qu’une nouvelle revue féministe est née cet automne. Elle est inventive, marseillaise, revendicatrice, poétique, le tout pour rien que 8€ (!).
Son nom : Panthère Première.
Dans ce premier numéro, on navigue entre le port du Havre, le narcotrafic mexicain, la contrebande roumaine, et bien d’autres rivages qui nous concernent.
Prêter de l’espace aux « plumes trop discrètes » : voilà le souhait que formule le premier édito. Alors dès le départ, l’équipe a fait un choix discret mais résolu : la non-mixité. Panthère sera écrite par des femmes, ce qui ne signifie pas — loin s’en faut — qu’il n’y est question que de femmes, et encore moins que la revue ne s’adresse qu’aux femmes.
Plutôt qu’en concepts de jargon militant, la revue est organisée en catégories pétillantes du genre de celles que j’ai dites. La guerre des boutures : voilà qui remplace avantageusement « écologie féministe radicale », non ? On souhaite donc à ces rubriques une vie bien remplie. On souhaite aussi à toutes les rédactrices, venues d’ici, de là ou d’ailleurs, bienvenue dans le mouvement.
Panthère Première, n. 1, automne 2017, 8€.
Classé dans:recension, revue