Ce rendez-vous hebdomadaire consiste à vous présenter chaque lundi mes lectures passées, en cours et à venir en répondant à trois questions :-)
1/ Qu'ai-je lu les semaines passées ?
Le lapin de neige. Camille GAROCHE. Editions Casterman, 2 novembre 2016.
***COUP DE COEUR***
Cet album sans paroles dégage énormément de douceur et de poésie. De par ses couleurs, sa technique illustrative et son histoire.
Une histoire de rencontre, de fraternité et d'handicap, auréolée de magie.
Je vous en parle bientôt plus en détails.
Je me souviens de cette chanson ou juste sa musique, fredonnée, chantée, interprétée, dans de nombreux lieux, surtout les insolites, aux lendemains des attentats du 13 novembre 2015 à Paris.
Je me souviens de l'émotion ressentie, ravivée, et des paroles qui résonnent instantanément juste à la vue de cet album. Un album qui émeut, forcément.
Le texte reprend celui de la chanson, les illustrations empruntent à différents symboles (colombe, pigeon, paix, Picasso,...).
J'aurais cependant préféré qu'elles soient plus fines. Et un élément m'a fait tiquer.
Je vous le dévoilerai dans mon article dédié, à venir en décembre, ou janvier.
ROMAN JEUNESSEBasile est un jeune garçon de dix ans qui habite dans un petit village de campagne.
Nous sommes en décembre, il fait froid, la neige est tombée comme la brume et la nuit, et un appel fait partir la maîtresse en urgence de l'école.
Libérés plus tôt, ses élèves doivent attendre 16h30 dans la cour mais Basile veut aller voir les décorations de la place qu'il a lui-même dessinées et que son père a transmises à la Mairie.
C'est là qu'un inconnu l'aborde et lui parle de l'école et de sa maîtresse. Son aspect est bizarre mais il gagne la confiance de Basile qui monte dans sa voiture...
Je vous en parle bientôt davantage.
BDAprès avoir découvert le travail de Paco Roca la semaine dernière avec La Maison (suite à une présentation par l'un des bulleurs de la BD de la semaine), je suis tombée "par hasard" sur cet album à la bibliothèque. Je n'ai pas hésité longtemps à l'emprunter: auteur espagnol qui aborde un thème qui me préoccupe/fait peur.
Ernest est placé par son fils (et sa soeur ou sa femme) dans une maison de retraite car il commence à perdre la tête. Deux étages dans cette résidence. Celui des valides au RDC et celui des assistés au-dessus.
Ernest va au RDC.
Là, il fait la connaissance d'Emile, un vieux roublard, célibataire endurci qui extorque des billets à tous les p'tits vieux et vieilles ayant perdu la tête mais qui peuvent encore se déplacer seuls... lorsqu'ils ne dorment pas... Inutile de dire que cela arrondit pas mal ses fins de mois!
Avec lui, il y a aussi Gerogette et son époux Marcel, atteint de la maladie d'Alzheimer, ce qui le rend très apathique. Seul un mot murmuré par son épouse le fait un tantinet sourire.
Avec eux, il y a Adrienne, il y a Rose, il y a Josette...
C'est tendre, c'est dur, c'est triste...
Paco Roca nous explique la genèse de son album en postface, et c'est très émouvant.
Je vous en parlerai davantage ...
Connaissez-vous Francisco Boix? Avant de lire l'article de Saxaoul cansacré à cette BD, il m'était inconnu :-( Cela m'attriste et, à la fois, cela m'émeut que, par ce biais, nous puissions connaître son histoire et la faire connaître comme il se doit...
Jeune communiste espagnol et photographe, il est envoyé au camp de Mathausen.
Grâce à son savoir-faire , il en devient le photographe et immortalise sur la pellicule des mises en scène macabres, mais pas seulement. Conscient du pouvoir des images, il arrive à mettre sur pied un réseau afin de détourner des négatifs...
A la fin de la guerre, il témoignera à Nuremberg et se battra pour (r)établir la vérité et faire perdurer le souvenir...
L'album se clôt sur un dossier très instructif et essentiel.
2/ Que suis-je en train de lire en ce moment?Quelque part dans le sud des Etats-Unis, au milieu d'une nature hostile, au coeur de l'hiver glacial, les Dolly vivent les uns avec les autres, presque en consaguinité et font de la coke.
Parmi eux, Ree, une jeune ado de 14 ans. Elle s'occupe de sa mère, qui a perdu la tête, de ses deux jeunes frères et doit faire face à une terrible nouvelle. Son père, Jessup Dolly, est parti on ne sait où, mais il a hypothéqué sa maison et tous ses biens pour sa caution. Mais il doit venir à son procès dans une semaine...
Ree a sept jours pour le retrouver sans quoi, elle et ceux dont elle s'occupe n'auront plus rien, plus de toit.
Elle part à sa recherche...
A bien des égards, ce roman me fait penser à Orphelins de Dieu de Marc Biancarelli. Le lieu et l'époque (sans qu'il nous soit donné de détails temporels) ne sont pas les mêmes, mais l'on ressent tout le côté sombre et oppressant de ce récit, écrit durement, âprement.
Ce roman a été adapté en BD chez Casterman en 2011.
Pour la quatrième année, le recueil de nouvelles 13 à table! paraît et permet à l'Association de distribuer 4 repas pour un livre acheté, à 5 euros!
Cette année, ce sont 14 auteurs qui se sont réunis autour du thème de l'amitié. Certains sont là depuis le début (Maxime Chattam, Françoise Bourdin...), d'autres arrivent (Leïla Slimani, Michel Bussi, Christian Jacq...).
Je lis très lentement les recueils de nouvelles car je n'aime pas les enchaîner.
Comme pour les années précédentes, j'aime beaucoup, même si le lien avec la table et la nourriture, très présent dans les trois premiers tomes, semble ici plsu ténu. Mais il est vrai que je n'ai pas encore tout lu!
Avec mes garçons, nous avons commencé à lire cet ouvrage, à raison d'un chapitre par soir. Cela leur plaît beaucoup, d'autant que nous avions déjà lu quelques épisodes ça et là (mais chez d'autres éditeurs) de cette formidable épopée!
3/ Que vais-je lire ensuite ?
Je le mets de côté car je vais le lire en Lecture Commune avec mon amie Magali, et attends qu'elle puisse le commencer :-)
Résumé:Chez les Blancs de Jackson, Mississippi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine, et qui s'occupent des enfants. On est en 1962, les lois raciales font autorité. En quarante ans de service, Aibileen a appris à tenir sa langue. L'insolente Minny, sa meilleure amie, vient tout juste de se faire renvoyer. Si les choses s'enveniment, elle devra chercher du travail dans une autre ville. Peut-être même s'exiler dans un autre Etat, comme Constantine, qu'on n'a plus revue ici depuis que, pour des raisons inavouables, les Phelan l'ont congédiée.
Mais Skeeter, la fille des Phelan, n'est pas comme les autres. De retour à Jackson au terme de ses études, elle s'acharne à découvrir pourquoi Constantine, qui 'la élevée avec amour pendant vingt-deux ans, est partie sans même lui laisser un mot.
Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires. Personne ne croirait à leur amitié; moins encore la toléreraient. Pourtant, poussées par une sourde envie de changer les choses, malgré la peur, elles vont unir leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante.
Passionnant, drôle, émouvant, La couleur des sentiments a conquis l'Amérique avec ses personnages inoubliables. Vendu à plus de deux millions d'exemplaires, ce premier roman, véritable phénomène culturel outre-Atlantique, est un pur bonheur de lecture.
Kathryn Stockett a grandi à Jackson. Elle vit actuellement à Atlanta avec son mari et leur fille, et travaille à l'écriture de son deuxième roman.
Voici mon objectif de lecture du mois de novembre - CLIC
Tous les détails sont ICI