"J'aimerai pouvoir lui parler plus, elle en ferait peut-être autant. Parce que plus je la vois, plus je me rends compte que de nous deux, celui qui parle le moins, c'est elle. Rien ne sort, jamais."
Alexia Gaïa
655 pages
Éditions Hugo Poche (2017)
Collection new romance
« C'est toujours dans les pires moments que mes maux surgissent et effacent mes mots. La détresse de ma lionne me noue la gorge , son mal me détruit l'estomac et sa faiblesse me frustre. Je n'arrive plus à parler, je ne parviens pas à lui dire que tout ira mieux à partir de maintenant, que je suis là. Je n'arrive même pas à m'approcher pour la prendre dans mes bras. J'enrage d’être aussi impuissant. »
Mon avis :
Quand j’ai vu l’ouvrage passer pour la première fois sur les réseaux sociaux, j’ai tout de suite su qu’il me faudrait le lire. Un homme tatoué en noir et blanc, il ne me fallait rien d’autre pour attiser ma curiosité. Et, une nouvelle fois, je suis ravie d’avoir cédé à mon côté superficiel : ce livre est juste une tuerie. Adopted love est une lecture dont on ne parvient pas facilement à se détacher : c’est addictif et intense. L’auteure a su parfaitement jouer avec les émotions tout au long du récit. Et point non-négligeable, le narrateur est masculin, ce qui est plutôt dans ce genre littéraire pour être signalé.
Teagan Doe est un jeune homme de dix-sept ans, pupille de la Nation. Il a passé sa vie en orphelinat et en famille d’accueil. Nathalie Solis, son assistante sociale, est la seule personne qui ait été présente jusqu’ici, un point d’ancrage dans son existence qui lui a permis de garder la tête hors de l’eau durant les sombres moments, une mère qui lui a donné l’affection qui lui manquait même si Teagan ne l’avouera jamais. Dès les premières pages, on découvre un jeune homme nerveux, tatoué de partout, constamment en colère, même envers Solis qu’il n’épargne pas malgré sa grossesse. Teagan a fait énormément de bêtises dans sa jeunesse, et ses dernières frasques l’ont amené devant un juge qui lui offre l’occasion d’éviter la prison s’il se comporte bien durant un an, douze mois à ne rien faire d’illégal. Qu’est-ce qu’une année dans toute une vie ?
Cela peut être long pour une personne seule, fermée et qui repoussent tout le monde. Pour l’éloigner de ses mauvaises fréquentations et d’un environnement néfaste pour lui, Solis décide de placer Teagan dans une famille d’un quartier bourgeois. La famille Hills est habituée à accueillir des jeunes à leur domicile. Mais, dès la première rencontre, les échanges avec Teagan sont froids. Teagan ne parle pas. Il se fait comprendre par des signes, des regards. Il n’est pas muet, mais il s’est muré dans le silence très jeune, et Solis est l’unique personne qui parvienne à communiquer verbalement avec lui. Quand Elena, la fille aînée de la famille Hills, commence à le provoquer, Teagan contient difficilement sa colère. Si Elena nous apparaît d’abord comme une jeune fille gâtée et antipathique, on change peu à peu notre regard sur elle au fil des pages, au fur et à mesure que Teagan éprouve autre chose que de la haine pour elle. Ces deux protagonistes n’ont rien en commun au premier abord. Pourtant, ils ont tous les deux des blessures profondes, enfouies en eux, qu’ils tentent de cacher aux autres. L’un et l’autre parviennent pourtant à voir derrière les murs qu’ils dressent.
Ce premier volet, même si j’étais frustrée par la fin de l’ouvrage et la manière dont l’auteure nous laisse en plein suspense, est pour moi une romance qui réunit tous les ingrédients d’une lecture addictive et émouvante. Je me suis immédiatement attachée aux personnages, surtout à Teagan. On vit parfaitement le mal-être, la virulence qui l’agite d’un bout à l’autre du récit. L’intrigue est parfaitement dosée et les secrets des personnages se révèlent à nous petit à petit. C’est bouleversant. C’est bien écrit. Que dire d’autre, si ce n’est, qu’attendez-vous pour le lire ?
★★★★★
Stéphanie
Après avoir écrit pour elle pendant longtemps, c’est sur les sites d’écriture en ligne qu’elle a décidé de partager ses écrits avec ses nombreuses lectrices.
Alexia Gaïa
655 pages
Éditions Hugo Poche (2017)
Collection new romance
Orphelin, Teagan erre depuis son plus jeune âge de foyers en familles d'accueil.Extrait :
Bad boy écorché par la vie, la justice le rattrape à l'aube de ses 18 ans. La sentence ? Un an de conditionnelle durant lequel il devra se tenir à carreau s'il ne veut pas finir en prison.
Il ne lui reste qu'une chance de se remettre dans le droit chemin et c'est dans une ultime famille d'accueil qu'elle va se jouer. Mais la rencontre avec Elena, la fille aînée de la famille risque de compliquer les choses.
« C'est toujours dans les pires moments que mes maux surgissent et effacent mes mots. La détresse de ma lionne me noue la gorge , son mal me détruit l'estomac et sa faiblesse me frustre. Je n'arrive plus à parler, je ne parviens pas à lui dire que tout ira mieux à partir de maintenant, que je suis là. Je n'arrive même pas à m'approcher pour la prendre dans mes bras. J'enrage d’être aussi impuissant. »
Mon avis :
Quand j’ai vu l’ouvrage passer pour la première fois sur les réseaux sociaux, j’ai tout de suite su qu’il me faudrait le lire. Un homme tatoué en noir et blanc, il ne me fallait rien d’autre pour attiser ma curiosité. Et, une nouvelle fois, je suis ravie d’avoir cédé à mon côté superficiel : ce livre est juste une tuerie. Adopted love est une lecture dont on ne parvient pas facilement à se détacher : c’est addictif et intense. L’auteure a su parfaitement jouer avec les émotions tout au long du récit. Et point non-négligeable, le narrateur est masculin, ce qui est plutôt dans ce genre littéraire pour être signalé.
Teagan Doe est un jeune homme de dix-sept ans, pupille de la Nation. Il a passé sa vie en orphelinat et en famille d’accueil. Nathalie Solis, son assistante sociale, est la seule personne qui ait été présente jusqu’ici, un point d’ancrage dans son existence qui lui a permis de garder la tête hors de l’eau durant les sombres moments, une mère qui lui a donné l’affection qui lui manquait même si Teagan ne l’avouera jamais. Dès les premières pages, on découvre un jeune homme nerveux, tatoué de partout, constamment en colère, même envers Solis qu’il n’épargne pas malgré sa grossesse. Teagan a fait énormément de bêtises dans sa jeunesse, et ses dernières frasques l’ont amené devant un juge qui lui offre l’occasion d’éviter la prison s’il se comporte bien durant un an, douze mois à ne rien faire d’illégal. Qu’est-ce qu’une année dans toute une vie ?
Cela peut être long pour une personne seule, fermée et qui repoussent tout le monde. Pour l’éloigner de ses mauvaises fréquentations et d’un environnement néfaste pour lui, Solis décide de placer Teagan dans une famille d’un quartier bourgeois. La famille Hills est habituée à accueillir des jeunes à leur domicile. Mais, dès la première rencontre, les échanges avec Teagan sont froids. Teagan ne parle pas. Il se fait comprendre par des signes, des regards. Il n’est pas muet, mais il s’est muré dans le silence très jeune, et Solis est l’unique personne qui parvienne à communiquer verbalement avec lui. Quand Elena, la fille aînée de la famille Hills, commence à le provoquer, Teagan contient difficilement sa colère. Si Elena nous apparaît d’abord comme une jeune fille gâtée et antipathique, on change peu à peu notre regard sur elle au fil des pages, au fur et à mesure que Teagan éprouve autre chose que de la haine pour elle. Ces deux protagonistes n’ont rien en commun au premier abord. Pourtant, ils ont tous les deux des blessures profondes, enfouies en eux, qu’ils tentent de cacher aux autres. L’un et l’autre parviennent pourtant à voir derrière les murs qu’ils dressent.
Ce premier volet, même si j’étais frustrée par la fin de l’ouvrage et la manière dont l’auteure nous laisse en plein suspense, est pour moi une romance qui réunit tous les ingrédients d’une lecture addictive et émouvante. Je me suis immédiatement attachée aux personnages, surtout à Teagan. On vit parfaitement le mal-être, la virulence qui l’agite d’un bout à l’autre du récit. L’intrigue est parfaitement dosée et les secrets des personnages se révèlent à nous petit à petit. C’est bouleversant. C’est bien écrit. Que dire d’autre, si ce n’est, qu’attendez-vous pour le lire ?
★★★★★
Stéphanie
Après avoir écrit pour elle pendant longtemps, c’est sur les sites d’écriture en ligne qu’elle a décidé de partager ses écrits avec ses nombreuses lectrices.