Au début de ma lecture, j’ai été un peu déstabilisée. Je m’attendais à ce qu’il y ait une réelle intrigue, qu’on en sache un peu plus sur cette métamorphose. Par fragments de souvenirs, on commence finalement à comprendre. Et puis petit à petit je me suis laissée portée par l’histoire. Le personnage principal fait une petite pause dans sa vie en prenant de la hauteur et on l’accompagne dans ce voyage si particulier. Didier Pobel fait passer des messages à travers ce livre : il parle de l’actualité vue par un jeune homme de 17 ans et nous offre une nouvelle vision du monde en nous incitant à profiter des petits plaisirs de la vie. Il y a beaucoup de références (jusqu’au titre lui-même !) qui donnent envie d’écouter de la musique, de lire, et de se laisser vivre.
« Les chansons ne sauvent de rien mais sans elles on meurt encore plus vite. »
Le personnage principal, un jeune homme ou un jeune oiseau, on ne sait plus très bien, est plutôt attachant : il est comme un compagnon de voyage qui nous accompagne un moment pour nous aider à voler de nos propres ailes ensuite. Je trouve la couverture magnifique, avec toutes ces nuances de bleu et cette colombe qui apporte un message de paix.
En résumé, Je volais je le jure est un livre où il faut accepter de se laisser emporter direction une très bonne lecture qui a un petit gout de liberté.