Je me lance dans l'exploration de nouvelles séries. Enfin, pas si nouvelles que ça ! Atomic Robo and the Specter of Tomorrow est tout de même la 20e aventures de Robo, la création de Brian Clevinger et de Scott Wegener.
Tous les ans, le premier samedi de mai, il y a le Free Comic Book Day pendant lequel, en allant chez votre comicshop préféré, vous pouvez partir avec des comics gratuits, principalement des fascicules promotionnels. Pendant des années, j'ai récupéré en plus des traditionnels Marvel et DC, d'autres de plus petits éditeurs. Parmi ceux-là, il y avait Atomic Robo dont les aventures étaient publiées sur un label indépendant, Red 5 Comics. La première fois, je l'avais pris parce que le design de Robo me plaisait. Il était sobre mais reconnaissable. Et puis, l'histoire m'a plu mais je n'ai jamais trouvé de numéros publiés par l'éditeur. Par contre, chaque année, je me suis laissé tenter par le fascicule gratuit.
Du coup, c'est un plaisir de revoir les aventures de Robo publiées par IDW Publishing - Atomic Robo and the Specter of Tomorrow est la troisième mini-série sous cette bannière.
Je vais être franc, avec ce format en plusieurs épisodes, Clevinger, au scénario, prend plus de temps. Tout d'abord, il fait un tour des différents protagonistes rapide pour nous montrer ce que chacun fait. Ensuite, il présente le cœur de la série qui est la science et sa passion pour la technologie. Atomic Robo ne fait pas dans la Hard Science, il n'y aura pas de jargon incompréhensible et d'équations démesurées, le scénariste parle plutôt de concepts simplifiés mais qui font partie intégrante de l'histoire.
En effet, Robo est un robot scientifique qui rivalise avec les plus grands dont le directeur de Tesla, Elon Musk et Sir Richard Branson. Il décide d'ailleurs de créer un institut avec d'autres scientifiques dont ces deux-là dans le Nouveau Mexique pour éviter les perpétuelles attaques de montres géants et autres scientifiques fous vus dans les histoires précédentes. Bien évidemment, cela n'empêche pas une invasion de zombis cybernétiques mais, Robo n'est pas encore alerté et il doit faire face aux plaintes de nuisance sonores que lui envoie Branson.
Oui, la série est plutôt fun et, surtout, elle se lit très bien. Certains personnages sont très attachants - j'adore le mauvais caractère de Robo - et, puis, le trait de Wegener est plutôt chouette. Assez sobre, il prend la peine de dessiner les décors, de créer un dynamisme dans les dialogues et, puis, ses scènes d'action - absentes de ce numéro - sont très réussies.