Colorado Train est une petite ville des profondeurs de l’Amérique. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Michael et ses amis : Durham, Donnie, George et Suzy y habitent, y grandissent. Ensemble, ils vont à l’école, font du vélo, jouent, rêvent, se retrouvent à leur cabane pour des barbecues. Ils ont un ennemi commun : Moe, le garçon qui fait sa loi, qui les empoisonne, qui les effraie. Un jour, celui-ci disparaît. Quand son corps est retrouvé, ce qu’il en reste du moins, il n’y a pas de doute, l’enfant a été dévoré. La bande décide alors d’enquêter. Sans savoir que ce ou celui qui a tué Moe a de nouveau très faim, les sent, les observe, en fait ses proies.
Colorado Train est un roman sombre, violent et angoissant qui captive son lecteur de bout en bout. Les chapitres, accompagnés de frissons et de sursauts, défilent et la tension est croissante. Les personnages sont très vite attachants. Ils sont complices et courageux. Cette bande d’enfants en rappelle d’ailleurs d’autres, des Goonies à Stranger Things. Entre inspirations, originalité, audace et franche maîtrise de sa plume, Thibault Vermot offre une intrigue sans temps mort et ponctuée de grands moments. Il a, c’est une évidence à la lecture, intensément travaillé ce premier roman, ce régal d’aventure.
Présentation de l’éditeur :
Durango, 1949. La poussière rouge. L’Amérique profonde, à peine sortie de la deuxième Guerre. C’est dans ce monde-là que grandissent Michael et ses copains. Durham et George passent des journées à construire une fusée ; le gros Don s’efforce d’échapper aux brutes du collège, tandis que Michael consigne les aventures de la bande dans son Cahier. L’enfance, les jeux, les rêves comme une marmite cuisant au soleil de juillet… Jusqu’au jour où un gosse de la ville disparaît. Avant d’être retrouvé, quelques jours plus tard, à moitié dévoré. Aussitôt, les cinq copains décident d’enquêter. Dans l’ombre, le tueur – la Chose ? – les regarde s’agiter. Et bientôt, les prend en chasse.