Dès lors les rebondissements s'enchaînent, avec la révélation sur ce qui est réellement arrivé à la femme et son fils (je vous laisse le découvrir si vous acheter la revue), et la connivence loufoque et conflictuelle entre le Punisher et Deadpool, ponctuée en fin d'épisodes par un running gag cruel, voir le mercenaire se faire exploser la cervelle, perdant au passage quelques souvenirs, et n'ayant plus trop les idées claires (s'il les a déjà eues...) Pere Perez s'avère un choix judicieux pour illustrer ces épisodes. Il a un trait nerveux et énergique, et une attention notable aux expressions faciales des personnages, parvenant ainsi à offrir une synthèse idéale entre l'aspect poisseux et gritty des aventures de Castle, et le besoin évident d'arrondir les angles et de se la jouer cartoony avec Wilson. Le récit est bien entendu centré avant tout sur l'action, et le dessinateur espagnol colle bien à l'ambiance, assurant le show sans fausse note.
Ce hors série n'est bien sûr qu'une récréation, une bouffée de fun dopée aux calibres du Punisher, qui n'a d'autres ambitions que d'associer deux pointures de chez Marvel, et de voir les étincelles jaillir. A moins de six euros en kiosque on peut donc forcément avoir envie de se laisser tenter.
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