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Chez les éditions Hugo Roman, il y a quelques auteures à qui je fais confiance aveuglément pour me transporter dans une belle et émouvante romance. Mia Sheridan fait partie de ce cercle fermé. Mon dernier coup de coeur de l’auteure remonte au début du printemps avec « La promesse », une romance qui m’a captivé et que j’ai déjà l’intention de relire.
Je remercie les éditions Hugo Roman pour l’envoi de ce service presse.
Ils étaient deux frères –des jumeaux– je les aimais tous les deux, mais mon âme n’appartenait qu’à l’un d’entre eux.
Toute sa vie durant, Annalia Del Valle a aimé Preston Sawyer. Elle a grandi dans une cabane dans Central Valley en Californie, mais a découvert la liberté, dans la ferme Sawyer vosine et auprès des garçons qui étaient ses seuls amis. Preston est amoureux de Annalia depuis son enfance. Il a réussi à le lui cacher jusqu’ à ce que leurs mondes – comme leurs corps– sont entrés en collision par une chaude nuit d’été. Une nuit qui va bouleverser leur vie pour toujours. Après avoir disparu corps et âme pendant six mois Annalia est de retour en ville. Si Preston a échappé à son désespoir amoureux, son sens de l’honneur et sa fierté parviendront-t-ils à le retenir à nouveau, lorsque, l’objet de son désir de toujours, est de retour.
Comment fait-on pour dépasser les blessures du passé ? Réparer L’irréparable ?
La sortie d’un nouveau roman de Mia Sheridan peut presque s’apparenter à une fête. En tout cas, il est impensable que je ne me jette pas dessus dès les premiers jours. Je n’ai pas dérogé à cette règle tacite. Une nouvelle fois, l’auteure a su me transporter dans l’univers de Preston et Annalia.
Annalia a quitté brusquement la ville quelques mois plus tôt sans explication. Lors de son retour en ville, Annalia n’est pas accueilli par des banderoles de bienvenue, mais par des regards haineux. Rien de plus normal quand vous abandonnez derrière vous un des fils Sawyer, le plus beau parti de la ville.
Lia est une jeune femme qui a toujours cultivé la discrétion. Fille d’une migrante mexicaine, faire profil bas est devenu une seconde nature afin de ne pas éveiller les soupçons. Jusqu’à ce qu’on lui donne le conseil de « faire des histoires », Lia se plie au désir des autres sans penser à elle. C’est une héroïne courageuse qui a traversé des phases délicates, et qui au fur et à mesure du déroulement de l’histoire se forge un caractère. Il est très facile de s’attacher à son personnage. Durant toute ma lecture, j’ai eu envie de la prendre sous mon aile, de la protéger du chagrin que les autres lui causaient. Et même si Preston est un homme charmant, j’avais le désir de lui ouvrir les yeux.
Preston a l’honneur et l’amour de la terre chevillé au corps. Il n’y a rien de plus important pour lui que sa parole. Une fois donnée, sa parole est inscrite dans le marbre. Ses valeurs ont des conséquences inattendues sur les choix qu’il a pu faire dans le passé, et ceux qu’il fait dans le présent. Aveuglé par son chagrin, il n’a malheureusement pas assez de recul pour se rendre compte de l’enfer que vit Lia après son accouchement.
Mia Sheridan en abordant le sujet de la dépression post-partum m’a beaucoup surprise. C’est la première fois que je rencontre ce thème dans une romance contemporaine. Un sujet difficile, néanmoins d’actualité qui mériterait un traitement plus large. Il y a tellement à dire sur le sujet que c’est une mine d’or pour les auteurs de romance contemporaine.
À cela ajouter, le thème de l’immigration clandestine des Mexicains et vous obtenez un roman presque parfait, riche en émotion. Mon seul regret cette histoire concerne la fin, qui à mon sens, est arrivée un peu trop facilement.
Je vais attendre l’année 2018 avec grande impatience en espérant retrouver très vite Mia Sheridan au programme des éditions Hugo Roman.
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