Le grand rendez-vous de décembre…
Moi (assise sur mon canapé, très concentrée): Paire de basket, ok… Petites bouteilles d’eau, ok… Barres de céréales vitaminées, ok…
Catherine (levant les yeux au ciel et se tournant vers Mininous): J’avais oublié « ce grand rendez-vous de décembre ». Tu as vraiment droit à cela chaque année ?
Mininous (rangeant des livres dans un sac à dos): A peu près… C’est pareil pour la Japan Expo, Le salon fantastique, Comic con…
Moi (toujours concentrée): Bon la liste des dédicaces est prête pour être sûr de ne rater personne…
Catherine (secouant la tête et me donnant un léger coup de coude): N’oublie pas de profiter un peu du salon de Montreuil. Je dis ça au cas où…
Auteur: Zandonella Caterina
Titre: La fille du calligraphe
Éditeur, Année: Marmaille et Cie, 2013
Nombre de pages: 32 pages
Il est vrai que j’ai tendance à m’emballer à l’arrivée d’un salon et que je prépare tout à fond à l’avance… Pour qu’à la fin, je ne suis pas du tout le programme rédigé. Et chaque année, je me dis que je ne dois pas l’oublier pour ne rater personne. Enfin, bref ! Pour l’occasion, je vais vous parler d’un superbe livre jeunesse « La fille du calligraphe » de Zandonella Caterina.
Résumé:
Menglu ne sait pas écrire, c’est un véritable comble pour la fille du calligraphe. Ses lettres tremblent, ses lignes s’entremêlent… Jusqu’au jour où Menglu achète un magnifique pinceau à une vieille dame. Un nouvel objet qui va changer la vie de la petite fille.
Dès qu’elle se met à écrire, un univers fantastique jaillit de sa feuille…
Une histoire originale écrite et illustrée par Caterina Zandonella.
L’histoire débute lorsque le père de Menglu essaye tant bien que mal de lui apprendre la calligraphie. Mais les résultats ne sont guère satisfaisants. Etant la future héritière de l’atelier, la petite fille doit pourtant exceller dans ce domaine.
Puis un jour, alors que son papa est absent, Menglu entend que l’on frappe à la porte de sa maison…
Ce fut une très agréable lecture ! L’autrice réussit, avec finesse et tout en apportant une touche de poésie, à apporter plusieurs messages à ce récit:
– Pour les enfants, ils pourront comprendre qu’à force de persévérance, il est possible de surmonter les difficultés. Et qu’avec les mots, on peut créer ce que notre imagination nous inspire.
Quant aux adultes, nous verrons surtout l’importance de transmettre un art afin qu’elle continue à perdurer de génération en génération. Et la calligraphie en est d’ailleurs le plus bel exemple.
Côté illustrations, réalisées à l’aquarelle, c’est un véritable plaisir pour les yeux et elles retranscrivent parfaitement la nuance entre notre réalité colorée et le « monde » en noir qui prend forme sous le pinceau de Menglu. Et comment ne pas craquer devant la frimousse de la petite fille. J’ai vraiment apprécier de laisser mon regard se promener de page en page, puis lorsque je suis arrivée à la dernière, qui est ouverte à n’importe quelle interprétation, celle que je lui ai donnée m’a véritablement touché.
Et pour finir, en tant qu’objet-livre, il est vraiment magnifique par sa reliure bodonienne joliment illustrée et avec, sur le premier plat, une ouverture en forme de médaillon nous dévoilant le visage souriant de Menglu.
Conclusion:
Comme je l’ai souvent dit sur mon blog, j’adore les albums illustrés pour enfant qui sont pour certains de véritables petits bijoux et « La fille du calligraphe » en fait partie. Avec ses illustrations qui sont vraiment sublimes et son message qui est une véritable ode pour l’écriture, je vous conseille vivement de le découvrir.
