- Auteur : Tracy Wolff
- Serie : Extreme Risk
- Genres : Littérature sentimentale
- Editeur : Milady
- Collection : New adult
- Publication: 17/11/ 2017
- Edition: Numérique
- Pages : 480
- Prix : 16,90 €
- Rating:
Résumé :
Snowboarder professionnel, Ash Lewis a versé sang et larmes pour se hisser au sommet de sa discipline. Puis tout bascule quand son père et sa mère meurent dans un tragique accident. Incapable de retourner sur les pistes, Ash est persuadé qu'il doit tout arrêter. C'est alors qu'il rencontre Tansy Hampton, une jeune femme audacieuse et impulsive qui est en rémission après dix ans de lutte contre le cancer. Entre eux, c'est le coup de foudre. Mais Ash a du mal à oublier ses fantômes...
Avis de Phika :
Je viens de terminer ce super roman et je me demande pourquoi je ne l'ai pas commencé plus tôt... Enfin, j'ai ma petite idée quand même... d'une, j'aime faire d'autres choses (internet, tricot, TV, écouter de la musique...) et, de deux, la fin du 1 ne m'a pas hyper emballée.
Savoir que la suite porterait sur un autre personnage que Z me plaisait beaucoup, mais c'est l'écriture qui m'a ennuyée. J'ai trouvé un passage un peu bâclé, trop rapide.
Mais, voilà, j'ai dévoré ce bouquin en 24h. Une fois plongée, je ne pensais qu'à ça.
Dans ce second opus, on fait plus ample connaissance avec Ash et on découvre Tansy. Deux personnages qui encaissent tant bien que mal les coups du sort et qui font tout pour s'en sortir. Deux personnes formidables qui sont entourées et soutenues.
On apprécie également les personnages secondaires : Z, Ophélia, Logan, Luc et Cam. Même les autres plus petits rôles : les infirmiers, la famille de Tansy, Timmy et ses parents.
Pfff, ce livre est poignant, bien écrit, bien ressenti, on ne se lasse pas. J'étais dans la neige avec eux, à l'hôtel, dans l'avion, à l'hôpital... J'étais partout tellement l'auteur m'a embarquée avec elle. Beaucoup plus que dans le tome 1. Mais, il faut avouer que l'histoire de Z et Ophélia, aussi particulière et malheureuse soit-elle, n'a pas été aussi bouleversante à mes yeux que celle d'Ash et Tansy.
A présent, je pense qu'il y aura, au moins, un troisième tome avec Cam ou Luc et je me demande où l'auteur va nous emmener cette fois.
J'espère avoir des nouvelles de Timmy, de bonnes nouvelles...
Merci à Milady !
Extrait :
" - Alors, ta petite excursion à Dingoville est terminée ou tu as l'intention de continuer à tout redécorer ? (Du menton, je désigne le trou qu'il a fait dans le mur.) Parce qu'il faut que je te dise, une jolie composition florale est toujours de bon ton. Ou un nouveau tableau. Les tableaux sont très pratiques pour cacher les imperfections.
Il me dévisage, incrédule.
- Sérieux, c'est tout ce que tu as à dire ?
- Non, mais j'en resterai là pour le moment, rétorqué-je en lui prenant le poignet pour examiner ses jointures écorchées. Viens, on va mettre de la glace.
Je l'entraîne à travers la salle à manger vers ce que j'espère être la cuisine.
- Qui es-tu ? demande-t-il tandis que j'ouvre le congélateur, à la recherche d'un sachet de surgelés. Mary Poppins ? J'ai failli t'envoyer un coup de poing dans la figure et tu me mets de la glace sur la main ?
- Très exactement, je te mets des petits pois sur la main. C'est plus petit que des glaçons, ça marche mieux.
Du geste, je lui indique de s'asseoir sur l'un des tabourets de l'îlot central, et je cale le sachet autour de ses articulations.
- Non, je ne suis pas Mary Poppins. Je suis juste la seule ici à avoir conservé un brin de bon sens. J'en tire parti. En plus, ton poing n'est pas passé si près que ça de mon visage.
Il détourne le regard, et je vois sa mâchoire se décontracter.
- Bien assez près, dit-il. Désolé. Je ne voulais pas te faire peur.
- Je sais. Tu ne m'as pas fait peur.
- Ah bon ?
Un sourcil levé, il regarde mes mains encore tremblantes. Je les enfonce dans les poches de mon jean. Je ne tiens pas à lui préciser que son déchaînement de violence n'est pas la raison pour laquelle je tremble.
- Non.
Je prends la bouilloire rouge posée sur la cuisinière, je la remplis d'eau, puis je la mets à chauffer.
- Qu'est-ce que tu fais ?
- Du thé.
- Et si je n'aime pas le thé ?
Je hausse les épaules.
- Eh bien, bois autre chose. Moi, j'aime bien le thé.
Il a un petit rire surpris, puis il m'observe en silence fouiller dans la cuisine. Je trouve les mugs dans le placard au-dessus du lave-vaisselle, le thé dans une boîte en fer à côté de la cuisinière. Cette cuisine ne ressemble pas à celle d'un mec vivant seul. Il a dû hériter de la demeure de ses parents, après l'accident.
Je suis à la fois contente pour lui, et triste. Contente parce que c'est bien qu'il ait pu rester dans la maison où il a grandi, et triste parce que... il a vécu un cauchemar, plus noir que les médias ont raconté. "