Parution : 11/2017

Résumé
Kaede Mikami se réveille dans une clinique de l’organisme du contrôle de l’information (OCI). Comme 5 millions de personnes au travers le monde, il souffre de la maladie du vide, un mal contagieux qui efface la mémoire de ceux qui en sont atteints. Avec trois autres adolescents convalescents, le jeune garçon s’est vu implanter une puce électronique expérimentale.
Le procédé semble fonctionner, puisqu’ils retrouvent petit à petit leurs souvenirs, mais tout va être remis en cause lorsqu’ils vont être attaqués, kidnappés et finalement confiés à une étrange peluche du nom d’Anaximandre.

Notre avis
Scénarisé par Shinya Kusaka et illustré par Takuji Katô, Apeiron est un shonen court (Le seconde et dernier recueil sortira un mois après celui-ci) et incontestablement efficace. Ca ne traîne pas et on rentre de plain-pied dans cette intrigue qui va voir des malades en fuite être pourchassés par les forces spéciales du mystérieux organisme présenté comme les sauveurs de l’humanité.
L’histoire, quelque part entre Matrix et les dystopies en vogue, ne brille pas par son originalité, mais le rythme qui transparaît dans la mise en page fait son œuvre. Les chapitres défilent et on est embarqué sans aucune difficulté, tant l’action est présente et les rebondissements savamment dosés.
Apeiron serait encore plus remarquable sans les quelques scènes à l’érotisme gratuit et inutile. Il y a vraiment de la matière et des influences variées.
Même constat pour ce qui est du dessin, Takuji Katô s’amuse au travers une large palette de personnages et de créatures aux designs différents.
Un éclectisme de bon aloi, à ne pas louper !

En deux mots
La mini série de cette fin d’année !

Ludovic Grignion

Lien vers la page Doki-Doki de : Apeiron T1