Ah, la première fois ! Un grand moment tant attendu, souvent angoissant. Peur de mal faire, peur de ne pas savoir s’y prendre, peur de ne pas être à la hauteur. Tellement de questions avant, tellement de questions qui restent en suspens après. Que ce soit une déception ou une révélation, ça reste un passage initiatique important. Comme le dit joliment le psychanalyste Alain Héril dans la préface, « c’est l’apprentissage de l’abandon de soi-même aux mains et au regard d’un autre qui, même s’il est choisi, reste un étrange étranger. »
Les seize nouvelles de ce recueil balaient un spectre très large de premières fois. Celle que l’on raconte à sa meilleure copine par texto, l’inattendue guidée par une experte, la première fois entre garçons, la traumatisante, qui n’est rien d’autre qu’un viol, celle que l’on fantasme et qui ne se passe évidemment pas comme prévue, celle qui est la première d’une longue série, celle qui se déroule dans un futur flippant, celle qui pourrait déboucher sur une grossesse forcément non désirée, celle dont on se rappelle au crépuscule de sa vie malgré les décennies passées, celle qui suit un coup de foudre, impulsive, foudroyante… Des premières fois d’ados uniques, inoubliables.
Un recueil riche de quelques unes des plus belles plumes de littérature jeunesse actuelle, d’Antoine Dole à Manu Causse en passant par Séverine Vidal, Axl Cendres, Clémentine Beauvais ou encore Sandrine Beau. Mention spéciale aux princesses imaginées par Rachel Corenblit, à la malice de Gilles Abier et au culot de Cécile Chartre.
16 nuances à mettre entre les mains de celles et ceux qui s’interrogent ou appréhendent la première fois, qui la redoutent et s’en font une montagne ou qui, tout simplement, manquent de repères, parce que l’entrée en sexualité ne va pas de soi et représente un saut dans le vide aussi grisant qu’intimidant.
16 nuances de premières fois. Eyrollezs, 2017. 190 pages. 14,90 euros. A partir de 15-16 ans.
Un pépite jeunesse partagée comme chaque semaine avec Noukette.
Les seize nouvelles de ce recueil balaient un spectre très large de premières fois. Celle que l’on raconte à sa meilleure copine par texto, l’inattendue guidée par une experte, la première fois entre garçons, la traumatisante, qui n’est rien d’autre qu’un viol, celle que l’on fantasme et qui ne se passe évidemment pas comme prévue, celle qui est la première d’une longue série, celle qui se déroule dans un futur flippant, celle qui pourrait déboucher sur une grossesse forcément non désirée, celle dont on se rappelle au crépuscule de sa vie malgré les décennies passées, celle qui suit un coup de foudre, impulsive, foudroyante… Des premières fois d’ados uniques, inoubliables.
Un recueil riche de quelques unes des plus belles plumes de littérature jeunesse actuelle, d’Antoine Dole à Manu Causse en passant par Séverine Vidal, Axl Cendres, Clémentine Beauvais ou encore Sandrine Beau. Mention spéciale aux princesses imaginées par Rachel Corenblit, à la malice de Gilles Abier et au culot de Cécile Chartre.
16 nuances à mettre entre les mains de celles et ceux qui s’interrogent ou appréhendent la première fois, qui la redoutent et s’en font une montagne ou qui, tout simplement, manquent de repères, parce que l’entrée en sexualité ne va pas de soi et représente un saut dans le vide aussi grisant qu’intimidant.
16 nuances de premières fois. Eyrollezs, 2017. 190 pages. 14,90 euros. A partir de 15-16 ans.
Un pépite jeunesse partagée comme chaque semaine avec Noukette.