IDW Publishing détient depuis quelques années déjà la licence G.I. Joe permettant au titre historique, G.I. Joe A Real American Hero, de poursuivre en tant que série régulière. L'éditeur a même fait appel à Larry Hama, le scénariste culte de la licence.
Personnellement, cela fait un moment que j'avais l'envie de tenter de reprendre la lecture de G.I. Joe. C'était le temps qu'il me manquait mais cette couverture avec une version féminine de Snake-Eyes m'a intrigué jusqu'au point de lire le numéro.
Mais avant toutes choses, je me dois de présenter G.I. Joe. Créé en 1964 par Hasbro, il s'agit d'abord d'une poupée représentant un soldat seul qui combat l'armée Cobra, un groupe terroriste armé. Par la suite, son constructeur va élargir le casting en intégrant différents soldats de l'armée. C'est seulement au début des années 80 que G.I. Joe devient une série de figurines de 9,5 cm et aura le droit à un véritable univers. Chacune d'entre elles est accompagnée par une fiche personnage présentant ses caractéristiques et son histoire. La licence fut alors déclinée en comics en 1982 puis en série animée en 1985.
Le comicbook était publié jusqu'en 1994 par Marvel Comics a principalement été écrit par Larry Hama dont vous connaissez certainement le travail sur Wolverine ou Generation X, c'est d'ailleurs son travail sur le personnage de Snake-Eyes, le ninja tout de noir vêtu et complètement muet, véritable star de G.I. Joe, qu'il s'est vu confié le destin du mutant griffu. Le titre assez sous-estimé peut vraiment rivaliser avec certains des meilleurs runs des comics mainstream notamment grâce aux relations entre les personnages et les situations auxquelles ils doivent faire face.
Depuis, la série a été reprise par Devil's Due puis par IDW qui a donc fait revenir Larry Hama au scénario.
À la lecture de ce numéro, j'ai vite retrouvé mes marques même si l'histoire est assez complexe. Dawn est une jeune fille à qui le Dr. Mindbender de Cobra a injecté la mémoire du défunt Snake-Eyes. Mais la ninja a dû mal à gérer les souvenirs assez sombres de son prédécesseur. Quoiqu'il en soit, elle a décidé de s'attaquer au Clan Arashikage, celui qui a entraîné Snake-Eyes.
En lisant bien la page de garde - avec le résumé de l'épisode précédent, l'épisode est tout à fait compréhensible pour n'importe qui qui souhaiterait commencer à lire le titre. Je ne sais pas s'il s'agit d'un immanquable comme à l'époque Marvel mais il se lit très bien et les dessins de Netho Diaz sont plutôt agréables malgré l'influence très 90's. Je me ferai certainement une meilleure idée de la qualité du titre après lecture des prochains épisodes. Mais, ça donne envie de s'y intéresser.