Neon Dreams, tome 1 : Leaving Amarillo, de Caisey Quinn

Par Hopebookine

De Caisey Quinn

Paru le 27 avril 2016

Chez Harlequin (&H)

434 pages

14,90€

Certaines promesses sont faites pour être brisées
Aussi loin que je m’en souvienne, je n’ai toujours vécu que pour deux choses : la musique et Gavin Garrison. La musique est l’exutoire de mes peines, Gavin, le reflet de mon âme.

Aujourd’hui, je vais devoir choisir : le festival pour lequel a été sélectionné notre groupe, Leaving Amarillo, peut lancer notre carrière, c’est notre chance de vivre notre rêve. Mais je ne sais pas si je suis capable de passer une semaine entière avec Gavin, de dormir chaque nuit dans la même chambre d’hôtel que lui, sans tout détruire. Parce que Gavin n’est pas seulement le batteur de notre groupe, il est aussi le meilleur ami de mon frère, celui qui a promis de ne jamais poser la main sur moi.

Il est le seul homme que je ne peux avoir et le seul que je veux.

Leaving Amarillo était dans ma wish-list depuis un long moment (depuis sa sortie, en fait) et même si ma PAL déborde, je me suis jetée dessus dès sa réception.

Je suis tout de suite tombée amoureuse de Gavin, le batteur un peu paumé au passé compliqué, très loyal et prêt à tout pour ne pas risquer de perdre son meilleur ami, Dallas. Dallas est le frère de Dixie, et tous les trois, ils forment le groupe Leaving Amarillo. Dallas et Dixie ont perdu leurs parents très jeunes et ont été élevés par leurs grands-parents, alors que Gavin a eu une enfance compliquée dont on ne connaît pas les détails. A eux trois, ils forment une famille. Une seule règle a été imposée par Dallas, depuis le jour de leur rencontre : Gavin ne touchera pas à sa soeur. Gavin est très protecteur et est persuadé que ça causerait la fin de leur groupe.

Tout le roman est raconté du point de vue de Dixie. Je pensais que ça serait un point négatif, mais il s’est avéré que c’était positif. C’est tellement courant, maintenant, dans les romances, d’alterner les points de vue entre la fille et le garçon, que j’en avais oublié à quel point j’aime avoir cette part de mystère. Découvrir des parcelles de Gavin au fur et à mesure que Dixie nous les révèle. 

J’ai toujours beaucoup de mal avec les personnages principaux secondaires, mais je suis tout de suite tombée sous le charme de Dixie. Elle sait ce qu’elle veut (Gavin), elle sait que c’est mal mais elle sait aussi que c’est à elle de prendre ses propres décisions et ne se laisse pas marcher dessus. Elle crée ses propres opportunités, elle a beaucoup d’humour et est très passionnée. C’est ce dernier trait de caractère que j’ai le plus apprécié chez elle. On sent que tout ce qu’elle fait, c’est par passion. Par passion pour la musique, l’amour, la vie… Dixie est passionnée.

J’ai enchaîné les pages rapidement, trop peut-être, et la fin me laisse sans voix. En voyant que le deuxième tôt était centré sur Dallas, je m’attendais à avoir une vraie fin à ce tome, alors que… pas du tout… Il faudra donc que j’achète les deux prochains tomes très rapidement pour avoir le fin mot de cette histoire !

L’écriture de Caisey Quinn est très fluide, ses mots sont terriblement bien choisis et on passe du rire au larme en quelques lignes. Certains passages sont vraiment bouleversants et je ne m’attendais pas à une lecture aussi émouvante. Une très belle surprise pour ce premier tome, si ce n’est un (léger) point négatif : Dallas. Je n’ai pas du tout accroché à son personnage, même s’il n’est pas si présent que ça, j’ai eu l’impression de ne pas le cerner. J’espère que le deuxième tome m’aidera à mieux le comprendre.

« Il y a tout un tas de types de rires dans ce monde. Des rires contagieux, des rires aigus, des rires agaçants. Mais le rire de Gavin Garrison es grave et profond, et si rare que mon coeur fond à chaque fois que je l’entends. C’est le meilleur des antidépresseurs. »