Résumé :Vicious. Le nom qu’il s’est choisi parle de lui-même. C’est un homme froid, cruel… et immensément riche. Ce qui veut dire qu’il a le monde à ses pieds. Millie ne fera plus jamais l’erreur qu’elle a commise dix ans plus tôt, quand elle a cru qu’elle pouvait se mesurer à lui, répondre à ses provocations, lui rendre coup pour coup. Ils n’étaient que deux adolescents, et pourtant il a détruit sa vie, l’a forcée à l’exil, loin de sa famille et de tout ce qu’elle connaissait. Alors, le soir où il surgit dans le bar de Manhattan où elle travaille à présent, adulte, plus beau et plus… dangereux que jamais, Millie sait qu’il n’y a qu’une solution : fuir. Mais elle ne se fait pas d’illusions, si Vicious est venu la chercher, rien ne l’arrêtera. Une menace autant qu’une promesse…
Moi j'en dis :C'est très certainement la première fois que j'espère l'apparition d'un triangle amoureux jusqu'à la dernière page pour éjecter le héros principal. Pour maximiser mes chances de le voir disparaître, j'ai également croisé les doigts pour qu'il se fasse écraser par un bus et meurt dans de terribles souffrances. Mais voilà, Vicious, c'est comme la pire des vermines, il est impossible de s'en débarrasser.
Le ton est donné. Ce roman m'a profondément énervée.
Dès sa première apparition, j'ai contracté une allergie viscérale à Vicious (à qui je n'accorde aucune circonstance atténuante). Baron Spencer fils, surnommé Vicious parce qu'il est maléfique, méchant, pervers, cruel, impitoyable... mauvais. Il est mauvais en plus d'être arrogant, suffisant, méprisant, condescendant. Il se balade avec autour de lui une aura de méchanceté ; son crew les Four Hot Heroes à savoir Dean, Trent, Jaime, aussi peu fréquentable que lui ; et une nuée de filles (attirées par ses dollars) prêtes à se montrer malléable et plus si nécessaire. Mais voilà, il a jeté son dévolu sur Émilia, aka Millie.
Millie c'est la fille des domestiques de Vicious. C'est pratique, ils habitent presque sous le même toit, ils peuvent se voir tous les jours. Dommage que Vicious révèle son intérêt pour Émilia par des piques, des sales coups et des horreurs. En gros, il la harcèle et comme il fait partie des mecs populaires de son établissement, son comportement fait office de modèle à suivre et rapidement le quotidien de Millie devient apocalyptique. Heureusement pour elle, les années de lycée ont une fin.
It's get better ? D'une certaine manière, mais Millie échange ses problèmes d'adolescentes avec des problèmes d'adultes... finit les harceleurs, c'est avec les créanciers qu'elle doit jongler. C'est là que Vicious revient dans la partie 10 ans plus tard. Toujours plein aux as, toujours aussi maléfique et manipulateur, il propose à Millie un contrat qu'elle ne pourra pas refuser, un chantage quoi... Elle signe le deal sans savoir les tenants et les aboutissants du contrat... et ça m'a mise dans une colère terrible. J'avais envie de la secouer, je lui ai crié de poser les bonnes questions ! Mais voilà face à Vicious, elle tente de tenir tête, de batailler, elle n'en perd pas moins complètement sa volonté dès qu'il la regarde dans les yeux... parce qu'elle est complètement amoureuse. Enfin, pour moi elle est plutôt victime du syndrome de Stockholm, mais ne jouons pas sur les mots.
Sauf ces petits problèmes de volonté, Millie est canooooooooooon. Elle se démène comme pas possible pour assurer le minium vital à sa soeur. Elle n'hésite pas à se sacrifier au passage. Son sens de l'abnégation est terrorisant, encore plus que son sens de l'empathie ! Je l'ai trouvé intelligente et drôle. Et j'ai adoré son style vestimentaire, qui la propulse en décalage complet des carcans classiques. Issue d'une famille modeste, elle a rapidement pris conscience que son instruction lui assurera son avenir, alors quand elle prend en pleine figure la réalité du monde professionnel elle est complètement désemparée... Voyez-vous, je lui trouve des excuses, pour avoir accepté l'inacceptable et ne pas avoir pris ses jambes à son cou. Elle se reproche d'avoir un orgueil titanesque... ce n'est pas vrai. Elle a juste le sens de la dignité. #GoGirl !
La Millie que l'ont rencontre dans le présent et celle qu'on découvre dans le passé m'a complètement charmée. Je l'ai adoré. D'ailleurs, les chapitres ont l'on suit sa voix étaient comme des petites récompenses. Adolescente, elle est malmenée, mais pour autant, elle ne tente de pas de plaire à ses bourreaux, de s'intégrer. Bien au contraire elle s'illustre déjà par intelligence rafraîchissante et son indépendance d'esprit. C'est d'ailleurs les qualités qui impressionne Vicious. A priori, il a pour elle des "sentiments" contradictoires, un mélange d’attraction et de répulsion. Manque de chance, ce n'est que la répulsion qu'il extériorise, évidemment. Pour autant, il ne laisse personne d'autre approcher la jeune fille et cela dans les deux temporalités du roman : dans le passé et dans le présent.
Leurs retrouvailles vont leur permettre de faire table rase du passé, enfin, à condition qu'ils se fassent confiance, qu'ils soient honnêtes l'un envers l'autre et qu'ils se confient.
Verdict :
Dans ce roman il est question de harcèlement, de réalisation de soi et de pardon. Il est aussi question d'apparence trompeuse, de rivalité et de jalousie. Je râle, mais j'ai passé un excellent moment de lecture.Les infos : Date de parution : 02/11/2017Editeur : Harlequin
Collection &HNb. de page : 387 pagesPrix : 14.90€
N'oubliez pas, c'est mon avis : Aimez, détestez, peu importe respectez.Au plaisir.