J’ai choisi ce livre car Naples est une ville que je ne connais pas et que j’aimerais visiter un jour, et j’avais envie de découvrir l’atmosphère de cette cité italienne en mots, comme une sorte de préambule à un voyage réel.
C’est un recueil de 6 nouvelles, genre dont je ne suis pas très fan mais qui sied bien au sujet. On y découvre des personnages au caractère bien trempé, des femmes pour la plupart mais aussi un homme, qui évoluent entre leurs rêves et une réalité qui les rattrape souvent.
Beaucoup de non dits, il faut lire entre les lignes la pauvreté, la débrouille, les trafics, le poids de la famille qui repose bien souvent sur les épaules féminines, les pères absents, les enfants grandis trop vite, le chômage, la corruption… Tout un contexte si familier à l’auteure qu’elle ne l’évoque qu’à peine, comme s’il faisait partie d’un environnement urbain normal et généralisé. En petites touches sensibles et précises donc, on pénètre dans l’intimité de ces personnages, en peu de mots on ressent toutes les ambigüités des personnes et des lieux.
Pas de jugement cependant, ni de défaitiste, juste un tableau d’époque, un portrait multiple d’une ville et de ses habitants, pour une lecture très agréable qui transcrit bien (je suppose) l’atmosphère de Naples.
Née en 1974, Valeria Parrella vit et travaille à Naples.
Le ventre de Naples est paru en 2009 au Cadre vert (épuisé).
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