Une très jolie histoire pleine de tendresse qui démontre que ce n’est pas parce que l’on multiplie les échecs qu’il faut baisser les bras. L’optimisme est donc de mise dans ce petit récit d’initiation aux dessins mignons comme tout dont le décor hivernal est particulièrement de saison.
Je pensais que du haut de ses quatre ans Charlotte adorerait cet album et je me suis trompé. En fait, on ne l’a lu qu’une seul fois et elle n’a plus voulu y revenir par la suite. La raison ? Tout simplement parce que le petit tigre quitte sa maman et que ce passage l’a beaucoup traumatisée. Inimaginable pour elle de vivre sans maman. Du coup elle ne voit dans cette histoire pourtant joyeuse qu’une infinie tristesse et elle refuse qu’on la lise à nouveau. Je ne m’attendais pas à une telle réaction de sa part mais avec le recul je la trouve logique. Pour autant, ça reste un très bel album, peut-être faut-il juste le réserver à des enfants un peu plus grands (ou moins sensibles).
Amba le roi de la Taïga de Florent Bénard et Nadine Rouvière. Les Arènes, 2017. 46 pages. 14,90 euros. A partir de 3-4 ans.