« Jean d’Ormesson à l’honneur » #9 – Décembre [HOMMAGE]

« Jean d’Ormesson à l’honneur » #9 – Décembre [HOMMAGE]

En ce début décembre, c’est le moment de mettre à l’honneur un auteur, mais ce mois-ci c’est en grande tristesse que je le fais. Je ne procéderais pas comme d’habitude pour cet article, ne pouvant me permettre de choisir trois œuvres dans la vie de l’homme que l’on nommait l’Immortel et qui bien sûr le sera toujours malgré son décès grâce à ses œuvres ! Je rappellerai tout de même le principe, ensuite je ferai un résumé de sa vie qui ne sera évidemment pas exhaustif du tout puis après cela, je vous propose à tous de venir joindre un mot, une citation, un extrait, une interview… Bref, d’y ajouter votre patte que je m’engage à ajouter à l’article comme un livre d’or virtuel ! Alors à nous pour rendre hommage à ce grand homme…
L’idée est que chaque mois, on se fasse découvrir un auteur qui nous tient à cœur. Étant tous des lecteurs d’horizons différents, cela permet aux uns et aux autres d’explorer d’autres univers qui nous tentent ! Pour participer, rien de plus simple :
  • une photo de l’auteur
  • une bref biographie de lui
  • Et enfin, deux ou trois livres que vous avez aimés et pourquoi !
Pour participer, vous n’avez plus qu’à me laisser un commentaire avec le lien vers votre article et je l’ajouterai au mien 🙂 Alors à vos claviers !
De plus, je profite de cet article pour mettre en avant la chronique de Madame Lit, vous y trouverez de magnifiques articles mensuels sur des auteurs qu’elle aime et ce depuis Janvier 2017. N’hésitez pas et cliquez ici pour un accès direct à cette catégorie.

« Jean d’Ormesson à l’honneur » #9 – Décembre [HOMMAGE]

Regardez cette beauté de l’âge, cette espièglerie dans le regard… En me replongeant pour cet article dans les interviews et les images ainsi que les écrits, j’ai du mal à retenir mes larmes. Un grand homme nous a quitté, un éternel optimiste, un agent du bonheur et de l’émerveillement, une magnifique plume, la littérature perd en ce mois une partie d’elle-même pour ce siècle… A même degrés qu’était Malherbe, Rabelais ou Montaigne pour le XVIème siècle ; Molière, Racine ou Madame de Lafayette pour le XVIIème ; Marivaux, Voltaire ou Beaumarchais pour le XVIIIème ; Zola, Baudelaire ou Balzac pour le XIXème ; Aragon, Camus ou Sartre pour le XXème ; Jean d’Ormesson à cheval sur deux siècle figurera avec eux dans les grands classiques de la littérature ! Et pour lui faire le plus doux des clins d’œil, laissons-le trôner auprès d’Aragon ou de Chateaubriand 🙂
Né à Paris en 1925 dans un haute famille proche de l’Etat, Jean d’Ormesson grandit et navigue en suivant les déplacements paternels entre l’Allemagne, la Roumanie, le Brésil et le château de Saint-Fargeau appartenant à sa mère dans l’Yonne. A l’aube de la Seconde Guerre Mondiale, il est âgé de 13 ans et sera ballotté entre différents établissements scolaires, à Paris d’abord au cours Bossuet, puis en Auvergne au lycée Blaise-Pascal et enfin à Nice durant l’Occupation. Il obtient son baccalauréat après un premier échec et entre en hypokhâgne. Ensuite, il poursuit ses études à l’Ecole Normale Supérieure d’où il ressort licencié en Lettres et en Histoire puis agrégé de Philosophie malgré la réticence de son professeur.
A la fin de ses études, il est appelé sous les drapeaux et sera affecté dans un premier temps au Mans pour son service militaire puis il rejoindra les commandos parachutistes de Vannes. C’est ici que sa première maladie, une hépatite, le laisse alité pendant 6 mois (il combattra en 2013 un cancer de la vessie). Ensuite, il décroche un poste de professeur et commence sa carrière de journaliste pour Paris-Match, Ouest-France et Nice-Matin. En 1950, il est nommé secrétaire général de l’UNESCO et publie son premier roman en 1956, « L’amour est un plaisir ».
Rédacteur en chef de la revue « Diogène » sur les sciences humaines et sociales, puis directeur général du « Figaro », l’auteur connait de plus en plus de succès et de reconnaissance naviguant entre littérature, journalisme et philosophie. En octobre 1973, il prend son fauteuil à l’Académie Française et en devient le doyen en 2009 suite à la mort de Lévi-Strauss. Il passera également de secrétaire général de l’UNESCO à Président du Conseil International de la Philosophie et des Sciences Humaines et reçoit, non sans humour, le titre de Grand-Croix de la Légion d’Honneur en 2014.
Une carrière gargantuesque et des écrits plus sublimes les uns que les autres où il se livre perpétuellement, voilà ce que nous laisse l’Immortel après son passage sur terre. Je finirai en lui souhaitant un beau et doux repos et en lui disant « Au revoir là-haut » (magnifique adieu du titre éponyme de Pierre Lemaitre que chacun connait maintenant) mais surtout en lui laissant la parole : « Merci pour les roses, Merci pour les épines ».
Pour conclure cet hommage, voici une interview de l’auteur…


A vous la parole, mes croq’mots !

[…J’attends vos petits mots ou autres…]

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