Astonishing X-Men termine son premier arc, Life of X, dans lequel Charles Soule déploie son intention initiale et finit le tout avec un énorme twist.
Dans le plan astral, Shadow King joue aux échecs avec l'esprit du défunt Charles Xavier, les pions sont les X-Men et le trophée est la vie des habitants de Londres. Amahl Farouk est sur le point de gagner sauf que le Professeur X a une dernière carte à jouer...
Avec Marvel Legacy, la promesse d'Axel Alonso, futur ex-éditeur-en-chef de la Maison des Idées, est de ramener l'événement dans les séries régulières, faire en sorte que les grands moments ne soient plus uniquement dans les maxi-séries événements et, ainsi, redonner envie aux lecteurs de s'intéresser à nouveau aux séries régulières. La semaine passée nous avons eu deux exemples de ce changement avec Doctor Strange et Astonishing X-Men dont je vous parle présentement.
À vrai dire, l'histoire de Charles Soule a tout d'une grande, à l'exception de la partie graphique puisque chaque épisode est confié à un dessinateur différent (et aucune dessinatrice d'ailleurs). C'est fort dommage d'ailleurs parce que l'histoire complète passe de Jim Cheung à Mike Del Mundo qui ont des styles diamétralement opposés. D'ailleurs, ce dernier qui dessine ce numéro semble être celui qui aurait été idéal pour un tel arc qui se déroule en grande partie dans le plan astral.
Pourtant, la lecture du titre reste excitante dans le sens où Soule n'essaie pas de retrouver une dynamique d'antan ou ne paraphrase pas une histoire déjà lue avant. Il va de l'avant et chamboule à sa manière le petit monde des X-Men.
L'arc se termine avec deux bonnes impressions. Tout d'abord, toute l'intrigue prend du sens, nous comprenons pourquoi ce sont CES X-Men et pas d'autres qui sont réunis à Londres et pas d'autres mais aussi comment Shadow King arrive à faire ce qu'il fait alors qu'il avait pas toutes ces capacités avant. Ensuite, sans même parler du twist, nous avons les prémices du prochain arc et l'envie de lire la suite.