- J'viens d'lâcher une caisse pour toi, ouèche... Azy, tu sens ? Esther, tu sens ?"
Le quotidien d’Esther se poursuit sous nos yeux dans ce troisième tome consacré à l’année de ses 12 ans. Une année charnière avec notamment l’entrée en 6ème dans un lycée de Paris, pas le même que son frère, « cette usine à connerie ». J’aime toujours autant ces gentils quali ficatifs dont elle affuble volontiers son ainé !
Une foule de sujets sont abordés allant du look, des fringues, des copines, des conflits à l’école, des soucis de son âge donc. On découvre aussi ses réactions sur la politique, l’élection de Trump, les candidats à la présidentielle française mais aussi sur le risque d’attentat, sa tentative d’écriture d’un roman ou encore son amour étonnant pour Balavoine.
Par un tour de passe-passe dont je ne vous dirai rien, Esther finit enfin par l’avoir ce smartphone qu’elle espérait tant. Mais comme souvent quand on a tellement voulu quelque chose, une fois qu’on l’a, ça n’a plus vraiment le même charme et ne semble plus si important.
Si j’ai une fois de plus apprécié ces chroniques à hauteur d’enfant, ce regard sincère et sans prise de tête, je me demande quand même si Riad Sattoufet Esther vont arriver à conserver leur fraicheur et leur spontanéité sur la durée.
Merci à Babelio et Allary Éditions !
Du même auteur, Pascal Brutal ne m'avait pas du tout convaincu...Allary ÉditionsISBN 978 2 37073 153 156 pages201716,90€