C’est lundi, je dépoussière…

Par Entre Les Pages @EntreLesPages

Chaque lundi, Entre Les Pages vous propose d’anciens articles dont le texte et la mise en page ont été rafraîchis. Qu’il y ait 2, 3, ou 4 articles, le but est de vous faire découvrir ou redécouvrir des livres très différents. J’espère que cela vous plaira ! Vous pouvez lire et commenter les avis ici, ils se trouvent à la suite les uns des autres, ou cliquer sur les couvertures ci-dessous pour accéder aux chroniques en elles-mêmes. Belle lecture à tous ! Au programme aujourd’hui :

Princesse Vinyle
Elle se nomme PV pour Princesse Vinyle quand elle rédige des articles sur son blog ou Allie, qui est le diminutif d’Alberta, et elle raconte son été derrière le comptoir de chez Bob & Bob, un de ces magasins qui, dépassés par les nouvelles technologies, se font de plus en plus rares au grand dam de cette grande collectionneuse de vinyles. Tout commence par l’arrivée d’un nouveau client par lequel Allie va être fascinée et tout est animé par une mère en quête d’un amoureux, une meilleure amie qui a été trompée par le sien et des cambriolages dans le quartier. Entre autres choses.

Drôle et touchante, Allie charme par son mordant et son incroyable culture musicale. Beaucoup de choses changent en très peu de temps avant qu’elle ne retourne au lycée et cette page de sa vie, elle la tourne avec le lecteur. Ce dernier se retrouve dans la peau d’une jeune fille qui voit le monde à sa façon, à travers son amour pour la musique. Formidable exutoire aux maux qui sillonnent son quotidien, il la lie à tout les évènements de sa existence, passés ou présents. Et parce que chacun peut remplacer la musique présente ici par n’importe quelle passion qui le ou la transporte, ce roman, comme un ami qui comprend, confie intimement de toujours se battre pour ce qui façonne et enivre l’être. C’est là le très bel atout de cet ouvrage pétillant et agréablement un peu farfelu aussi.

Présentation de l’éditeur :
Qui dit été dit fin des cours, et qui dit fin des cours dit que je peux travailler à temps plein chez mon disquaire préféré. Juste moi, mes 33-tours chéris, un échantillon des plus grands cinglés de l’univers avec une seule obsession : la musique.

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Le chien des Baskerville
Le docteur Mortimer, ami du défunt Sir Charles Baskerville, vient demander de l’aide au célèbre détective Sherlock Holmes et à son ami Watson, pour éclaircir le mystère qui entoure le décès de ce proche. Il leur raconte alors la légende d’un ancêtre des Baskerville qui aurait attiré un chien de l’enfer à lui en s’en prenant à jeune femme. Le dernier descendant des Baskerville arrive, il est menacé, suivi, on lui vole ses affaires mais il ne croit évidemment pas du tout à cette histoire fantastique.

Le héros de Sir Arthur Conan Doyle mène une enquête bien noire ! Mais accompagné de son fidèle acolyte, John Watson, il fait d’une force de déduction épatante pour mettre à jour les vils desseins des personnages de cette histoire. Pour rapporter cette nouvelle investigation, c’est toujours Watson qui raconte leurs aventures avec beaucoup de vie, qui met Holmes en scène avec naturel et élégance, des manières bien à lui qui le rendent aussi énigmatique que séduisant. Et bien que tous deux explorent un labyrinthe tortueux où se jouent les tromperies, les manipulations, les parties de cache-cache, jamais le récit ne se révèle ardu à suivre. De plus, plus Holmes est observateur plus le texte s’enrichit de détails passionnants que le lecteur tente lui même de relier en attendant le grand final. Les conclusions sont évidemment inattendues et c’est un délice que d’observer Sherlock reconstruire un aussi complexe puzzle pour lui et pour ses admirateurs.

Présentation de l’éditeur :
Une malédiction pèse sur les Baskerville, qui habitent le vieux manoir de leurs ancêtres, perdu au milieu d’une lande sauvage : quand un chien-démon, une bête immonde, gigantesque, surgit, c’est la mort. Le décès subit et tragique de Sir Charles Baskerville et les hurlements lugubres que l’on entend parfois venant du marais, le grand bourbier de Grimpen, accréditent d’une façon saisissante la sinistre légende. Dès son arrivée à Londres, venant du Canada, Sir Henry Baskerville, seul héritier de Sir Charles, reçoit une lettre anonyme :  » Si vous tenez à votre vie et à votre raison, éloignez-vous de la lande.  » Malgré ces menaces, Sir Henry décide de se rendre à Baskerville Hall. Consulté, Sherlock Holmes charge son fidèle Watson de l’accompagner. Roman captivant, angoissant, Le Chien des Baskerville est l’une des plus célèbres aventures de Sherlock Holmes du grand Conan Doyle

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Le trésor des deux chouettes
Un jour, au bord du bois de Pascolle, Matthieu et Nicolas, les enfants de biens pauvres parents, voient passer une tortue verte. Elle va en direction de la forêt. Malgré l’interdiction à laquelle il est soumis, Nicolas décide de la suivre. Arrivé dans le bois, la tortue disparaît et c’est à une chouette qu’il a à faire. Elle lui délivre un message très important. S’il va jusqu’au bout du chemin, sans s’arrêter, sans faire de bruit et s’il réussit avant que le soleil ne se couche, il trouvera un trésor et deviendra riche.

C’est pourquoi Matthieu et ses parents ne voient pas revenir ce petit garçon en quête d’une meilleure vie pour lui et sa famille. Seul à pouvoir dépasser l’orée du bois, Matthieu prend la même route que son frère pour le retrouver, reçoit les mêmes indications de la part de la chouette mais une toute autre aventure l’attend. En effet, lui ne s’en fera pas d’obéir aux règles qui sont censées lui faire mériter sa récompense. Il emporte la chouette quitte à ce qu’elle le ralentisse, joue de la flute même si cela fait du bruit, met un lutin dans sa poche, devient ami avec un dragon et une vache. Pour le grand curieux qu’il est d’apprendre et de découvrir, sa fortune à lui sera bien différente des pièces d’or que Nicolas a rapporté à la maison.

Le trésor des deux chouettes, qui met en scène ces animaux représentant la sagesse et qui sont aussi les messagères des dieux, montre le savoir, l’envie de connaissances, le respect et la générosité comme les vraies richesses de l’homme, comme ce qui le fait vivre, le porte vraiment. Evelyne Brisou-Pellen livre à ses jeunes lecteurs un très beau conte, leur offre la plus belle des manières pour devenir riche !

Présentation de l’éditeur :
Derrière le mur, au-delà du chemin, il y a un trésor. C’est du moins ce qu’affirme Dame-Chouette. Nicolas part à la conquête de la fortune et Mathieu à la recherche de Nicolas

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La fiancée du fantôme
Horace et sa famille ont quitté Londres pour aller habiter en Écosse dans une vieille demeure : Forest Lodge. Avec eux il y a aussi Olivia, la cousine d’Horace. Tout deux entendent vite des bruits bien bizarres et sont captivés par le portrait de Lord Aloysius Mac Bligh. Il faut dire qu’il paraît tellement vivant. Puis, Olivia commence à adopter un comportement très étrange.

La fiancée du fantôme est un court roman. Malika Ferdjoukh est pleine d’inspirations délicieuses. Chez elle, les enfants n’ont pas peur des esprits, les horloges ont des états d’âme et un fantôme recherche son amour pour l’emmener avec lui dans l’au delà. Ombres et suspens se mêlent dans cet ouvrage pour enfants. Ces derniers sot invités ici à faire leur premier pas dans le genre gothique. Génial !

Présentation de l’éditeur :
Était-ce vraiment une bonne idée de quitter Londres pour s’installer dans cette vieille demeure de Forest Lodge, en plein cœur de l’Écosse? On y entend des bruits inexplicables et on peut être réveillé en pleine nuit par une respiration glacée tout près de son lit. Le portrait de Lord Aloysius Mac Bligh semble étrangement vivant et cousine Olivia se comporte chaque jour d’une manière plus mystérieuse. Heureusement, bien qu’il n’ait que neuf ans, Horace n’a pas trop peur des fantômes. Un livre pour les enfants qui aiment déjà lire tout seuls.

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