Un serment d'automne (Laure Allard-d'Adesky)

Un serment d'automne (Laure Allard-d'Adesky)

En vente sur Anyway éditions et Amazon

A la recherche de la bonté (Lyly Ford)


Auteur : Laure Allard-d'Adesky

Éditions Anyway

Paru le : 30 Octobre 2017

33 pages numérique (epub)

Thème : Nouvelle Romance contemporaine

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Résumé :

« « Fais-moi le serment que quoi qu'il advienne, quels que soient les chemins que nous aurons pris, et même si nous venions à être séparés, chaque année nous nous retrouverons sous ce chêne à l'automne, lorsque ses premières feuilles tomberont. » voici le serment qui lie Artus et Elvire, deux lycéens qui s’aiment avec la fougue de l'adolescence. Mais un jour un drame les sépare. Des années plus tard, Elvire fera une rencontre qui bouleversera sa vie à jamais. »

La bête du Bois de Boulogne (Christine Béchar)

Un serment d'automne (Laure Allard-d'Adesky)

15/20

Merci à Sylvie ainsi que la maison d'édition Anyway pour la lecture de cette nouvelle.

Ce qui a attiré mon regard, c'est la couverture. Chaude, j'aime beaucoup la couleur des arbres en automne. Ce jaune, orangé, rouge par endroit, un véritable mélange que j'admire. La nature est très belle. Mais revenons à cette histoire. Tout débute en 2004 où nous rencontrons Elvire et Artus qui sont dans un pensionnat Breton. Ils ont l'avenir devant eux, partagent un amour pur et sincère. tout semblait au beau fixe, jusqu'à ce qu'un malheur leur tombe dessus. Artus va disparaitre définitivement de la vie de la jeune Elvire, la laissant dans un profond désarroi. Comment continuer à vivre après la perte de son grand amour ?

« Saint-Péran, Ille et Villaine, fin octobre 2004
Elvire regarda par la fenêtre de sa chambre le froid soleil d'octobre se lever. Elle n'arrivait pas à se rendormir, tant elle était impatiente.
Chaque matin, selon le même rituel, elle se réveillait aux premières lueurs du jour et comptait les heures avant de revoir le beau sourire d'Artus et de pouvoir se blottir dans le doux creux de ses bras. Le pensionnat de Bretagne où ils séjournaient tous les deux était strict. Il était dirigé par une femme un peu austère rigoureuse mais aimante : madame Chazal, directrice de l'établissement. Certains élèves aimaient se raconter des histoires d'horreur dont elle était l'héroïne tant son aura avait quelque chose de mystérieux. »

Le serment d'automne, ce serment d'amour est beau à lire, à découvrir. La jeune femme n'arrive plus à rester entre ses murs et décide de partir. Lorsqu'elle revient dix ans plus tard, elle n'a toujours pas fait son deuil. Difficile pour elle de continuer à vivre avec tout cela. Avec le fait de penser que tout est de sa faute. Malgré tout, elle prend conscience de ce que lui aurait voulu et elle décide de faire comme s'il était présent. Il n'aurait jamais voulu qu'elle s'arrête de vivre. Les souvenirs sont toujours présents et encore plus lorsque passées ses dix années elle revient s'asseoir auprès de leur chêne.

Un an passe. Le retour aux sources ne se passe pas comme prévu. Serait-ce de l'inspiration qu'elle cherche pour son prochain livre ? Une rencontre qui ne lui plaît pas, être dérangée alors qu'elle ne veut que solitude la rend mauvaise. Les souvenirs sont forts, bien plus présents qu'elle ne peux supporter. Artus était celui qui la comblait. Tous deux adoraient passer du temps sous cet arbre, à lire, à discuter, à regarder le temps passer, ensemble. Elle se morfond à la même place sans avoir eu le courage de revenir tous les ans. Son amour est toujours en elle. Personne n'a su détrôner cette place de choix.

«  Fais-moi le serment que quoi qu'il advienne, quels que soient les chemins que nous aurons pris, même si nous devons être séparés, chaque année nous nous retrouverons sous ce chêne à l'automne, lorsque ses premières feuilles tomberont.  »

Il est difficile d'expliquer plus en détails sans raconter toute l'histoire. L'écriture est belle, l'auteur laisse une mélancolie s'installer, mais aussi une pointe d'espoir, une petite lumière qui luit dans la nuit. Elle a su rendre le personnage d'Artus attachant pour ma part. Pessimiste à souhait, un humour caustique, prêt à aider les autres pour tout et rien. Elvire est plus jeune fille que future femme. L'amour lui fait faire des folies enfantines, des réactions du même type. Et puis il y a cette fin qui arrive en douceur. On se laisse prendre au jeu, on ne cherche pas à savoir si c'est possible ou non. C'est là, juste sous nos yeux et cette dernière note ne nous laisse pas indifférent.

J'ai bien aimé la directrice du pensionnat, Madame Chazal. Le peu de présence qu'elle a est capital, je dirais même que c'est une clé. Elle a beau montrer un visage dure - et il le faut bien pour maintenir un certain ordre dans une école - cela n'est pas le plus important. Son coeur est énorme et qui sait ce qui se cache réellement en elle.

En conclusion, j'ai appréciée la lecture. Rapide certes vu le nombre de pages. Je regrette qu'elle ne soit pas plus imposante. Les grandes lignes sont là, mais il m'a manqué un petit quelque chose. J'aurais aimé en lire plus. C'est une nouvelle qui est remplie d'amour et de tout ce qui va avec : joie, tristesse, espoir. Il ne faut pas penser au lendemain, mais vivre l'instant présent et surtout garder l'espoir. Une belle morale !

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