Descender a une carte artistique notable à jouer, celle des dessins à l'aquarelle de Dustin NGuyen. Là encore, on est loin d'un avis unanime, et j'ai entendu nombre de personnes se plaindre de ces pages, les jugeant hâtives, brouillonnes. Nous pensons l'exact contraire. Le travail du dessinateur est superbe. Délicat, aérien, avec une texture en apparence sommaire, mais attentive à chaque nuance, même quand les fonds de cases restent souvent blancs. De plus l'illusion d'une impression sur papier gaufré donne à Descender un charme qu'on perçoit peu ces temps derniers sur une série du genre, avec une unité graphique et une capacité de transmettre des émotions en quelques coups chirurgicaux de pinceaux, qui sont assez uniques et bouleversants par endroits (la scène érotique qui ouvre l'album est un coup de maître). Bref, on est peut-être des grands sensibles, mais on est conquis.
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