- Auteur : Margaret Moore
- Serie : Frères d'armes
- Genres : Romance, Historique
- Editeur : Harlequin
- Collection : Victoria
- Publication: 01/ 11/ 2017
- Edition: Poche
- Pages : 375
- Prix : 7,90€
- Rating:
Résumé :
Angleterre, 1243.
La petite Constance de Marmont a tout juste cinq ans quand, devenue orpheline, elle est fiancée par son oncle au jeune Merrick, fils de d'un puissant seigneur des environs. La fillette est aussitôt emmenée chez ce dernier, au château de Tregellas, où sa vie prend figure de cauchemar. Maltraitée par son hôte, William le Mauvais, Constance l'est également par Merrick, qui fait d'elle son souffre-douleur jusqu'à ce que, à l'adolescence, il quitte le château pour commencer son apprentissage de chevalier.
Des années plus tard, Merrick, devenu le nouveau maître de Tregellas, revient prendre possession de son fief _ et de sa promise. Constance, qui appréhendait tant ces retrouvailles, découvre avec surprise un homme séduisant et énigmatique, très différent du souvenir qu'elle en a gardé. Si différent, même, qu'elle en vient à douter de la réalité de cette métamorphose et commence à soupçonner Merrick de lui cacher de noirs secrets.
Et ses craintes grandissent encore quand, sitôt leurs noces conclues, d'inquiétants incidents se produisent au château.
Avis de Cathou :
Une histoire vite lue et bien symphatique , avec des personnages très attachants.
Malheureusement, l'intrigue est vite révélée dès le début, on apprend assez vite qui sont les méchants et quels sont leur plan. Le secret du personnage principal, lui, reste dans le secret jusqu'à la fin et c'est avec étonnement et surprise qu'il est révélé.
C'est le troisième tome de la série Frère d'armes et je dois dire que je ne me lasse pas de lire ce genre d'histoire de temps en temps.
Margaret Moore est une auteure passionnée et ça se ressent dans ses ouvrages.
L'histoire se déroule en 1243, au château de Tregellas où Merrick, le seul héritié du fief revient après 15 ans d'absence . On l'a fiancé tout petit à la jeune Constance qui n'avait alors que 5 ans. Un contrat a été signé par son père. William le mauvais. Il va devenir le plus riche jeune Baron des Cornouailles. Lady Constance n'a pas revu Merrick depuis 15 ans et elle garde des mauvais souvenirs de lui, un enfant gâté et capricieux. Elle échafaude un plan pour pouvoir rompre leur fiançailles mais Merrick est bien différent de ce petit garçon, qui après 15 ans est devenu un valeureux Suzerain juste et bon, un homme qu'elle pourrait respecter et peut-être aimer au fil du temps.
J'ai vraiment aimé le personnage de Merrick, il est solitaire mais si sensible, froid et distant mais sous cette carapace se trouve un homme magnifique qui a beaucoup à donner. Toujours là pour aider, malheureusement il a beaucoup souffert par le passé en ayant donné son coeur ce qui l'a rendu austère. Constance est tout aussi attachante, femme fidèle à ses promesses et surtout droite, qui a beaucoup de bonnes valeurs. Les personnages secondaires nous promettent une belle suite que j'ai hâte de lire.
Je remercie les éditions Harlequin pour ce service presse et vous encourage également à découvrir cette aventure .
Extrait :
Un jeune garçon. Dix ans à peine, et une seule envie : retourner chez lui. Là-bas, il connaissait chaque sentier, chaque rocher. Ah, respirer de nouveau l'air marin, sentir sous ses pieds nus le sable et les galets, s'accroupir sur une petite plage blottie au fond d'une crique et gratter le sol avec un bâton pour extraire des coques ou des palourdes, en regardant l'eau ruisseler entre ses doigts de pied. Là-bas, il avait été heureux ; heureux et en sécurité.
Ici, il tremblait de peur.
Toute la journée, il lui fallait chevaucher en pays inconnu, entouré de soldats rudes et grossiers. Des visages et des bras couturés de cicatrices, des mains énormes... Les épées, les haches, les masses d'armes, les dagues... Tout un attirail meurtrier, accroché au ceinturon ou à la selle.
Il détestait leur odeur - un mélange horrible de sueur, de bière et de cuir. Et quand ils parlaient ou juraient dans leur langue, il ne pouvait s'empêcher de frissonner - d'autant plus qu'il ne comprenait pas ce qu'ils disaient.
Sir Egbert, le chevalier qui commandait la petite troupe, était encore plus effrayant. Un nez de faucon, des joues creuses, un teint jaune, des yeux étroits et fuyants... Il n'élevait que rarement la voix, mais un seul de ses regards suffisait à terroriser le pauvre enfant.
Il voulait rentrer chez lui, auprès de sa famille !