Résumé :
« Arrivées au terme de leur période embryonnaire, des milliers de larves cachées dans le sol d’Enkidiev s’apprêtent à sortir de leur torpeur. Après quelques années de paix, les Chevaliers doivent donc se préparer à affronter ce nouveau fléau. Bien décidé à se venger de Parandar, le dieu déchu Akuretari profite de cette nouvelle invasion pour attaquer les humains en possession des armes de Danalieth. Il apprendra à ses dépens la force de leur instinct de survie.
C’est lors d’une tragédie au Royaume de Diamant que le Roi Onyx se montre sous son vrai jour. Son attitude imprévisible sèmera le doute dans l’esprit de ses Chevaliers. Malgré tout, son fidèle ami Hadrian d’Argent tentera de le ramener à la raison.
Frustré par les incessants déboires de son sorcier, l’Empereur Noir se décide à passer lui-même à l’attaque. Avec cette terrible incursion commence la réalisation de la prophétie. Mais en même temps, l’Ordre se retrouve privé du précieux bouclier de Lassa… »
Mon avis :
Je suis désolée pour cette absence prolongée. Les cours ici sont beaucoup plus prenants que les cours en France et je n’ai pas eu une minute pour lire. À la fin du semestre, c’est tout logiquement que je me suis tournée vers le tome 10 des Chevaliers d’Émeraude. Non seulement je savais que cette lecture allait me plaire, mais leurs aventures me manquaient aussi terriblement !
Voilà quatre ans que les Chevaliers mènent une vie ordinaire. Ne pouvant rien faire avant que les larves ne sortent de terre, Wellan et ses compagnons reprennent leur vie de parents, leur vie d’époux et de fermiers. Ils profitent de cette paix et semblent même oublier que leur mission première est de sauver Enkidiev. Lorsque les soldats de l’Empereur sortent enfin de leur cachette, la plupart des Chevaliers abandonnent à contrecoeur la vie dont ils avaient profité pendant ces quatre années, mais ils reprennent vite leurs habitudes. L’ennemi est fort, très fort. Trop fort pour eux peut-être. Il s’étend sur tout le continent et plus les Chevaliers tuent des larves, plus il en sort de terre. Beaucoup sont découragés et ne savent plus quoi faire. D’autant plus qu’ils doivent gérer les attaques d’Amecareth en personne, d’Akuretari et d’Asbeth. Le sort semble s’acharner sur ces braves hommes et femmes et on se dit que la fin est proche. Qu’il soit heureux ou malheureux, le dénouement ne va pas tarder.
Comme d’habitude, j’ai été très heureuse de retrouver les Chevaliers d’Émeraude. Après dix tomes, je me suis réellement attachée à eux et je m’inquiète toujours de ce qui peut leur arriver. Malheureusement, j’ai été un peu déçue par ce tome, pour une raison très particulière : on s’éparpille. Clairement, l’auteure a voulu rendre l’aventure encore plus complexe, plus palpitante et nous faire découvrir encore plus d’ennemis. Le problème, c’est que je me suis retrouvée un peu perdu. Il y a beaucoup de rythme dans ce tome, il se passe beaucoup de choses, beaucoup d’actions différentes. Mais le grand problème c’est que d’un chapitre à un autre, on passe de problèmes en problèmes et il faut parfois attendre cinq ou six chapitres avant de reprendre là où on s’était arrêté pour une action. C’était un peu confus et déroutant. Au final on se pose beaucoup de questions, on découvre de nouveaux problèmes mais on n’obtient aucune réponse. Évidemment, j’ai maintenant envie de lire le tome suivant, mais je suis vraiment frustrée pour celui-ci.
Je ne saurais pas dire quel est le personnage central de ce tome. En général, quelques chevaliers ou écuyers se détachent toujours du lot et on s’intéresse plus particulièrement à eux. Ici, tout est tellement mélangé que chacun est au même niveau. J’étais un peu déçue par le fait que Swan brille par son absence. Dans ce tome, les seules fois où l’on parle d’elle, c’est en tant qu’épouse d’Onyx. Pour moi, Swan est la femme la plus courageuse de l’Ordre, elle n’est pas seulement la femme du renégat et la mère de ses enfants. J’ai trouvé dommage qu’elle soit réduite à sa condition de mère.
Quant à Hadrian, j’ai pour l’instant un peu du mal à le cerner. Je ne comprends pas encore très bien son importance dans l’Ordre. Certes, il est le seul capable de contrôler les actes d’Onyx (et encore, il n’y arrive pas toujours). Donc je ne vois pas très bien ce qu’il vient faire là. Et l’histoire avec Jenifael… ce n’est juste pas possible.
Liam avait pris pas mal d’importance ces derniers tomes et j’étais heureuse de le retrouver dans celui-ci. La relation maître/écuyer qu’il a avec Kevin est toujours très intéressante étant donné que ce chevalier n’est plus comme les autres depuis son enlèvement. En revanche, ce qui arrive à Liam à la fin du livre m’a complètement dérouté. Il se passait déjà assez de choses sur Enkidiev pour qu’on s’aventure dans les territoires inconnus et qu’on découvre de nouveaux peuples plus particuliers les uns que les autres. J’avais beaucoup de mal à porter intérêt aux Pardusses et Tégénaires car j’étais trop inquiète pour ce qui se passait à Enkidiev. Peut-être que ces peuples joueront un rôle dans les prochains tomes ? Ce serait intéressant de les intégrer dans les territoires connus. Sinon je crains ne pas leur porter un très grand intérêt.
Je me suis attardée sur les points négatifs mais ce tome, comme tous les autres, est empli de points positifs. Il y a beaucoup d’émotions. Lorsqu’une tragédie vient toucher le château d’Émeraude, j’étais au bord des larmes. On s’attache tellement aux personnages que dès qu’il leur arrive quelque chose, on a l’impression de perdre un ami ou une connaissance. Il y a également beaucoup d’action, on n’a pas le temps de s’ennuyer. Et comme souvent dans Les Chevaliers d’Émeraude, ce tome se termine sur un gros suspens qui nous donne envie de lire le tome suivant.