Auteur : Louis Pergaud
Édition : Magnard
Nombre de pages : 287 pages (159 lues)
Genre : Contemporaine
Où le trouver ? Fnac, Club, Amazon
Il commença par la blouse, il arracha les agrafes métalliques du col, coupa les boutons des manches ainsi que ceux qui fermaient le devant de la blouse, puis il fendit entièrement les boutonnières, ensuite de quoi Camus fit sauter ce vêtement inutile ; les boutons du tricot et les boutonnières subirent un sort pareil ; les bretelles n’échappèrent point, on fit sauter le tricot.
Ce fut ensuite le tour de la chemise : du col au plastron et aux manches, pas un bouton ni une boutonnière n’échappa… – T’as pas de » caneçon ? » non ! repris Lebrac, en vérifiant l’intérieur de la culotte qui dégringolait sur les jarrets. – Eh bien, maintenant, fous le camp ! (Source : Livraddict)
Louis Pergaud est originaire de Belmont (Doubs), en Franche-Comté. Son père, Élie Pergaud, y est instituteur paroissien depuis 1877.
Il suit les traces de son père au moment de choisir son métier : après une préparation à Besançon, en juillet 1898, Louis Pergaud, âgé de seize ans, dont le travail est excellent, présente le concours d’entrée à l’École normale et il est reçu premier. Après 3 ans d’études acharnées dans cette école, il en sort, le 30 juillet 1901, troisième de sa promotion. Il est nommé enseignant à Durnes (Doubs), son premier poste, pour la rentrée d’octobre 1901. Il se retrouve orphelin à 18 ans, en 1900 son père et sa mère étant décédés à Fallerans à un mois d’intervalle (le 20 février et le 21 mars). En 1903, il épouse Marthe Caffot, institutrice à La Barèche, un village voisin. (Source : Babelio)
Il m’arrive très rarement d’abandonner un livre. Généralement, je donne toujours une chance au livre et si je n’aime vraiment pas, j’ai l’habitude de quand même la terminer pour pouvoir la juger complètement. Mais là, je n’en pouvais vraiment plus. Je suis allée jusque la moitié histoire de dire, mais la lecture devenait une tâche et non un plaisir. Je vous explique pourquoi.
Tout d’abord, j’ai trouvé le style extrêmement difficile à lire. Non pas que je ne comprenais rien mais que le vocabulaire utilisé n’était pas celui que je connaissais. Il y avait beaucoup trop d’argot, d’expressions orales… Bref, je n’ai pas du tout accroché au style.
Ensuite, il y avait beaucoup trop de personnages avec beaucoup trop de surnoms. Dans l’histoire, il y a deux camps : les Velrans et les Longeverne. Chaque « camp » a son chef, respectivement Laztèque et Lebrac, et se battent suite à d’anciennes rancoeurs adultes. Mais à cette époque, les gamins se donnent des surnoms. Et il y en a tellement que je m’y perds. Je n’arrive plus à me rappeler qui est dans quel camp et je perds le fil très rapidement.
Enfin, j’ai trouvé l’histoire fort monotone. Quand on lit ce roman, on a l’impression que c’est le quotidien. Je n’ai jamais trouvé une intrigue, un élément perturbateur. Même si le fait que Lebrac se soit fait attrapé déclenche quelques choses, j’ai trouvé ça très difficile d’être accrochée à ce livre.
De plus, l’ambiance me faisait fortement penser à « Sa Majesté les mouches » : deux camps de garçons sans adultes qui essaient de faire… Comme les adultes. Et honnêtement, ce n’est pas un scénario qui m’a réellement inspirée.
En gros, j’ai adoré le film parce que c’est tout un univers assez intéressant à voir, mais très barbant à lire ! Trop de personnages, trop d’argot bref : trop différent de ce que j’aime ! Peut-être que plus tard, je m’y remettrai et je pourrais le lire mais là, non !
Et vous ? Vous l’avez déjà lu ? En tout cas, elles/ils, comme moi, en ont parlé :
Littérature et français
Fifty Shades Darker
Mes escapades littéraires
Ce que j’en lis