La série Justice League a le droit à un changement d'équipe créative. En effet, Christopher Priest prend la main côté scénario pendant que Pete Woods se met aux dessins.
Ici, le passage de Bryan Hitch au scénario de Justice League n'a clairement pas plu pourtant, nous sommes assez fans de ce qu'il fait en règle générale en tant que scénariste. Peut-être que c'est devenu meilleur par la suite - mais les critiques semblent dire que non, en tout cas, nous n'avons pas repris la lecture du titre.
C'est donc Priest qui reprend le scénario de la série sur la plus grande équipe de super-héros. C'est plutôt une bonne chose puisque Deathstroke bénéficie d'une bonne presse prouvant que DC est capable de reconnaître ses talents et les faire gravir les échelons.
Et ça commence doucement...
En fait, Priest montre avec ce premier épisode sa faculté à écrire l'équipe et qu'il a bien compris sa dynamique si particulière en montrant qu'elle doit agir sur plusieurs fronts. Ce que je trouve intéressant dans ce premier numéro c'est que l'acte héroïque se déroule souvent lors d'une ellipse. En tout cas, la résolution n'est pas montrée, le scénariste préférant les menaces potentielles qui réunissent l'équipe.
Mais l'épisode n'est pas pour autant plat. Chaque grand moment est coupé par une dans le Manoir Wayne montrant Bruce fatigué voire dépressif. Ces moments ne sont que les prémices de la suite de l'arc, ainsi ils donnent envie de lire la suite.
Wood est bon dessinateur, en tout cas sa narration est efficace et très claire. Son trait n'est pas forcément régulier et le choix de colorisation est douteux mais ça reste solide et pas dérangeant.