Bonjour,
Me voilà de retour…je sais la pause n’a pas été longue mais vu le retard que cela implique déjà, je me suis dit que ce n’était pas judicieux de la continuer. Et puis je dois avouer que vous me manquiez
Je ne suis pas Fernand est le 2ème roman de Fabrice Gutierrez que je lis ! Et c’est un grand écart qu’il nous fait
4ème de couverture
Ma vie avait à peine commencé et j’en étais déjà là. Je partais vers l’inconnu. Je savais simplement que je marchais pour m’éloigner des médisants. Je n’oubliais pas celle qui avait partagé mes désirs les plus secrets…
France 1918. Alors qu’elle est encore une enfant, presque une femme, Morgane prend progressivement conscience de son homosexualité. Cette particularité peut s’avérer dangereuse et elle tente à tout prix de la cacher, pour ne pas finir comme le jeune Fernand…
Elle fuit la lâcheté des hommes, leur haine et leurs pensées viciées, pour s’engager dans les rangs d’une armée en déroute et devient le soldat Lafforgues Morgan, 2nde classe, matricule 1404/1305.
Son androgynie lui permet de se glisser dans l’uniforme sans attirer l’attention mais combien de temps conservera-t-elle son secret ?
Le prix à payer pourrait s’avérer terrible…
Mon avis
Il est compliqué de parler de ce livre, Fabrice part du regard porté sur l’homosexualité pour traiter de la Connerie humaine dans son ensemble.
Il nous parle de ceux qui se font « juges et parties » sans connaître, sans chercher à savoir. Bien que l’histoire se passe en 1918 elle est toujours d’actualité … la différence est toujours rejetée quelle qu’elle soit et cela est bien regrettable !!
J’ai eu un peu de mal à rentrer dans ce roman car il renvoie à tout ce qui existe de plus noir et de plus vil dans l’homme (l’hypocrisie, la violence, la manipulation, etc)….quand à la fin de l’histoire, bien que triste, c’est un joli pied-de-nez à tous ces Cons incapables de voir plus loin que le bout du leur
Les personnages sont très….humains, aucune perfection, ils correspondent à leur histoire personnelle, leur éducation et leur situation.
Conclusion
Une histoire toujours d’actualité qui pousse à la réflexion. Ne vous bloquez pas sur le thème de l’homosexualité, ce n’est pas le plus important dans cette histoire. Fabrice nous interroge sur les œillères que nous pouvons porter parfois et sur le jugement que chacun porte sur son environnement.
Je ne suis pas Fernand et n’espère jamais le devenir !!!
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