Une fois n'est pas coutume, j'ai lu (et adoré !) un polar.
Et donc, au lieu d'un bilan de mes lectures de 2017, comme j'en vois partout fleurir sur les blogs, je vous présente un très très bon thriller, comme dernière chronique de l'année.
Annabelle Granger a, depuis toute petite, l'habitude de changer de nom et de déménager avec ses parents, sans explications, environ tous les deux ans.
25 ans plus tard, la découverte des cadavres momifiés de six fillettes dans la cavité souterraine d'un ancien hôpital psychiatrique fait la une des journaux. L'une des victimes porte autour du cou un médaillon au nom ... d'Annabelle Granger. Le tueur est-il celui qui épiait Annabelle petite fille, et qui a causé la fuite de sa famille ?
Deuxième roman de Lisa Gardner que je lis, après "La maison d'à côté" (que j'avais dévoré avec plaisir sans le chroniquer, oui, bon), "Sauver sa peau" est un grand suspense, complètement addictif, qui m'a tenue en haleine pendant deux jours. Le genre de bouquin qu'on ne sait plus lâcher, mais qu'on a pourtant envie de faire traîner pour le savourer ... sans y arriver. J'ai vraiment été complètement prise dans l'histoire, comme rarement avec un polar : je n'en lis pas beaucoup.
Le duo d'enquêteur apporte beaucoup de charme au roman : l'enquêtrice D.D. Warren est un personnage on ne peut plus savoureux ! Je me suis laissée porter par l'intrigue, menée par le bout du nez, et l'atmosphère glauque de la cavité souterraine, les histoires fascinantes des patients de l'asile psychiatrique, la petite romance à deux sous, l'atmosphère inquiétante de mystère, de menace grandissante, j'ai TOUT adoré.
Je me suis précipitée pour aller chercher d'autres polars de la dame, c'est pour vous dire.
Un excellent suspense donc, pour finir l'année en beauté !
A l'année prochaine, avec comme première chronique, un roman bouleversant, qui me remue les tripes, "Les attachants", de Rachel Corenblit.
"Sauver sa peau", Lisa Gardner, Le livre de poche, 500 p.