La fin justifie-t-elle les moyens ? Pas si sûr...
L'herbe bleue est le journal intime d'une jeune droguée de quinze ans.
Cet ouvrage ne prétend pas décrire le monde de la drogue chez les jeunes. Il n'apporte aucune solution à ce problème. C'est une chronique personnelle, spécifique, qui, en tant que telle, permettra peut-être de comprendre un peu l'univers de plus en plus compliqué dans lequel nous vivons.
Les noms, les dates, les lieux et certains événements ont été changés, selon le désir de toutes les personnes mêlées à ce récit.
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Ce livre, cela fait des années et des années qu'il traine au fond de ma PAL. Tellement longtemps que je ne me souviens même plus depuis quand. lol 38 qui fait que les passages sont courts et se lisent assez vite. Du coup, j'ai très vite mis un point final à ma lecture. La plume n'est pas mauvaise, mais elle ne m'a pas transportée non plus.les autres ados de son âge, comme si elle se pensait tellement meilleure qu'eux et plus mature alors que ce n'est clairement pas le cas... Alors oui, il peut y avoir une histoire de jalousie, je suis d'accord, mais je reste persuadée que dans les bras d'une autre fille, elle aurait réagit différemment.Une chose qui m'a aussi paru bizarre, hors le fait que deux ados mineures peuvent se trouver un logement et ouvrir une boutique toutes les deux et que les parents n'appellent pas la police pour les retrouver, c'est le fait que pas une seule fois il n'est fait mention de sevrage. Elle arrête la drogue à plusieurs reprises, mais ne semble pas en souffrir. Pas de tremblements, pas de sueurs, pas de frissons, pas de vomissements... En fait, elle ne semble pas ressentir ce manque et j'ai vraiment trouvé ça étrange.
Je sais qu'il est très connu et quand même mon compagnon (qui ne lit pas grand chose à par des mangas, des BD et des comics) m'a dit qu'il l'avait lu étant ado, j'ai décidé qu'il était temps pour moi de sauter le pas.
Ce qui tombait bien, vu que j'avais besoin de ce type de livre pour la catégorie n°(un livre endormi) du
J'en suis ressortie avec des sentiments mitigés.
J'ai aussi ressenti une homophobie prononcée qui m'a beaucoup dérangée. Par exemple, elle
Et c'est sans compter le verbe "gouiner" que l'on croise, accompagné du dégoût qui va avec, comme si c'était une maladie répugnante...
Tout comme la conclusion qui résonne comme un grand coup de fouet qui se veut à la fois dissuasif et préventif.
Alors, j'ai décidé d'aller fouiner sur le net et j'ai trouvé ce qui me démangeait depuis l'ouverture du livre : c'est un fake ! Il a été écrit par Beatrice Sparks, une mormone de 53 ans qui se serait inspirée de la vie de ses patientes... Oh ! Que j'aime être prise pour une idiote ! *Vous entendez la pointe de sarcasme et visualisez le petit sourire crispé qui va avec ?*
En résumé, c'est une lecture qui aurait pu être très intéressante si l'auteure avait vraiment su de quoi elle parlait (bien que je sois loin d'être une experte en la matière) pour éviter les incohérences dans le récit. Je laisse quand même la moyenne parce que peut-être que ce livre a pu aider des jeunes à comprendre qu'il fallait rester loin de l'univers de la drogue et de ses ravages. Mais, pour autant, je n'accepte pas que l'on me fasse passer des vessies pour des lanternes en me prenant pour une idiote : le fait de savoir que c'est un fake ne me plait pas du tout ! A la limite, s'il avait plutôt été noté que c'était une histoire basée sur des faits réels, je pense que ça serait beaucoup mieux passé.
D'un côté, j'étais bien contente de ne m'être jamais intéressée à cette saloperie qui détruit tant de vies et brise des familles.
De l'autre, j'ai été désolée de ne pas du tout m'être attachée au personnage principal que j'ai trouvé antipathique à toujours (ou presque) se plaindre pour n'importe quoi et à constamment changer d'avis. Bon, je sais, c'est une ado, les hormones et tout ça mais la voir tout le temps passer du "j'aime mes parents" à "je déteste mes parents" puis de "la drogue c'est le pied" à "oh non, la drogue c'est le mal à l'état pur" et inversement, bah c'est un peu beaucoup soulant ! Je trouvais aussi insupportable sa façon d'appeler Défi lecture 2017. ^^
Comme dit dans le résumé, ce livre est écrit sous la forme d'un journal intime, ce "les gosses" Pourtant, lorsqu'elle ne le savait pas, ça ne la dérangeait absolument pas de le faire (sauf lorsqu'ils étaient trop jeunes, bah oui, c'est bien connu à 10 ans tu as déjà l'envie de te droguer et aussi de quoi t'acheter tes doses quotidiennes), elle était même contente de le faire.