« Le crime est une affaire de professionnelles. »
Londres, 1920. Florrie est une excellente anguille. Un jour, alors qu’elle dérobe un portefeuille, elle est repérée par une femme qui lui propose d’intégrer un gang de voleuses, « un clan qui a remplacé les 40 voleurs » que la guerre a privé de ses hommes. Aujourd’hui, celles qui sont appelées Les 40 éléphants doivent se battre pour garder leur indépendance face à la bande d’hommes qu’Art Stoker a reformée.
40 éléphants est inspiré d’un vrai gang, Forty elephants ou Forty thieves, qui a œuvré à Londres entre le 19ème et le 20ème siècle. La bande dessinée de Kid Toussaint et Virginie Augustin démarre fort. Elle contient de l’action et des rebondissements, certes, mais dévoile rapidement une intrigue complexe et prenante. Sans rien dévoiler, car c’est évident, la condition des femmes et la féminisme mènent la danse. Ces thématiques se mêlent ici au crime. Du vol à l’étalage au meurtre, les protagonistes ont chacune leur spécialité. Leur profil est soigné dans l’écrit comme dans le dessin. Florrie, doigts de fée est un premier tome délicieusement surprenant et profond qui fait de belles promesses.
Présentation de l’éditeur :
Londres 1920. Elles sont quarante. Voleuses, tueuses, kidnappeuses, cambrioleuses, proxénètes… Issues des divers milieux de la société, elles ont fait du crime leur affaire et se sont associées pour plus d’efficacité. Lorsqu’arrive Florrie « doigts de fée », jeune pickpocket talentueuse, toute l’organisation se révèle fragile et une lutte interne risque d’éclater. Le moment est mal choisi, car les éléphants doivent faire face à une police de plus en plus performante et à un gang masculin rival reconstitué et bien décidé à reprendre son territoire.
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