C’est lundi, je dépoussière…

Par Entre Les Pages @EntreLesPages

Chaque lundi, Entre Les Pages vous propose d’anciens articles dont le texte et la mise en page ont été rafraîchis. Qu’il y ait 2, 3, ou 4 articles, le but est de vous faire découvrir ou redécouvrir des livres très différents. J’espère que cela vous plaira ! Vous pouvez lire et commenter les avis ici, ils se trouvent à la suite les uns des autres, ou cliquer sur les couvertures ci-dessous pour accéder aux chroniques en elles-mêmes. Belle lecture à tous ! Au programme aujourd’hui :

Le dernier fantôme de l’opéra
Alain est en train de préparer une exposition de costumes à l’opéra Garnier, cet opéra même où est née la légende du fantôme de l’opéra, personnage du roman de Gaston Leroux et dont Thomas, le neveu d’Alain, aimerait bien vérifier l’existence. Tous deux mènent leur petite enquête. Étrangement, alors qu’ils commencent à peine à s’intéresser vraiment à ce mythe, un homme tombe d’un échafaudage et une femme disparaît. Quelle aventure que voilà ! Alain et Thomas ne sont pas au bout de leurs surprises mais n’abandonnent pas. Il leur faut des réponses. Les secrets et les dangers ne les arrêtent pas ! L’œuvre de Gaston Leroux vient se mêler à leurs recherches puisque Thomas en a souligné tous les passages qui peuvent faire avancer son investigation. L’impact de cet ouvrage et les croyances populaires sont aussi les moteurs essentiels et grisants du roman d’Alain Germain. C’est un roman agréable à lire et à vivre puisqu’il s’agit réellement de se plonger dans l’univers de ce héros aussi magnétique qu’effrayant et toujours à mi-chemin entre la fiction et la réalité.

Présentation de l’éditeur :
Thomas court à l’Opéra Garnier dès qu’il le peut : son oncle y installe une exposition de costumes et l’adolescent compte bien en profiter pour visiter les coulisses du monument et en découvrir tous les secrets… Par exemple, vérifier si le célèbre fantôme du roman de Gaston Leroux qu’il vient de lire, a réellement existé. Sentiment d’être observé à la dérobée, ombres dans les couloirs et objets qui se volatilisent… Commence alors une traque angoissante dans la pénombre des sous-sols.

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Le joueur de cartes
Quand un bateau sans équipage accoste dans le port de Leith, la curieuse Sophie Mc Laughlin voit une nouvelle aventure s’ouvrir à elle. Elle apprend qu’une mystérieuse machine a été trouvée à bord, et n’a qu’une envie, dérober la clé de cette bête qui, selon les dire du capitaine Fletcher, porte malheur, et aller l’examiner elle même. Après avoir trompé Arthur Conan Doyle et déjoué les plans de son père, elle rencontre enfin Mister Doodle, le joueur de cartes. Sophie fait alors la connaissance d’un être terrible, et pénètre dans un monde aussi intrigant et étrange que vil. Saura-t-elle et, surtout, pourra-t-elle rentrer chez elle ?

Si Le joueur de cartes commence comme une enquête de Sherlock Holmes mais desservie par son auteur Arthur Conan Doyle en personne, Daniel Henocq en fait rapidement une toute autre aventure digne de celle d’Alice in Wonderland. L’ouvrage prend donc un tournant déroutant à un moment tout aussi inattendu. A partir de là, le lecteur a seulement besoin de se laisser porter par un monde extraordinaire… de machiavélisme. D’étape en étape, de personnages farfelus en personnages perfides, de personnages plus généreux en personnages irritants et dangereux, Sophie apprendra comme sa curiosité, peut la mener à sa perte. Elle comprendra enfin combien tout ce qu’elle a, combien tout ceux qui l’entourent comptent pour elle. La leçon de morale est périlleuse mais son aventure est un rendez-vous génial, plein de surprises et de suspense.

Présentation de l’éditeur :
Edimbourg, hiver 1899. L’un des plus rigoureux hiver que la capitale écossaise ait connu depuis longtemps. Un navire de commerce, un mystérieux brick vient de mouiller l’ancre en plein milieu du port de Leith. Fait étrange, aucun membre d’équipage ne participe à la manœuvre. Arthur Conan Doyle, auteur du célèbre Sherlock Holmes, est dépêché à bord par l’amirauté en tant que médecin et expert en maladie infectieuse. Une fois sur le navire, ce qu’il découvre dépasse son entendement. Allongé sur sa couchette, au seuil de la mort, le capitaine Artimus Fletcher lui confie un terrible secret. A aucun moment il ne devra ôter la bâche qui recouvre l’objet entreposé dans les cales, et en aucun cas tourner la clé qui met en route cette mécanique. Contre l’avis du docteur, l’encombrant paquet est transféré dans une annexe du musée d’Edimbourg. Pour Sophie McLaughlin, fille du conservateur, c’est l’occasion rêvée pour mettre un terme à la longue monotonie des jours d’hiver. Mais sera-t-elle prête à plonger dans un univers où l’imaginaire règne en maître ? Un roman de Fantasy qui mêle l’extravagance d’une Alice aux pays des merveilles aux surprenantes rencontres d’un Magicien d’Oz

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Hôtel des voyageurs
En Août 1945, Suzanne part aider sa tante qui tient l’hôtel des voyageurs. Elle y retrouve sa cousine Jackie et aussi le petit Marceau dont elle n’avait jamais entendu parler avant. Elle fait la rencontre de Jean-Pierre Sagnes, un gentil garçon qui se trouve souvent sur son chemin et qui l’aide volontiers. Mais alors pourquoi est-il traité de collabo ? Et que contient le précieux médaillon que Jacqueline n’abandonne jamais ? Le comportement de certaines personnes vont rapidement intriguer Suzanne. Le fantôme de la guerre erre encore dans les rues que Suzanne a à arpenter tout l’été. Aussi ignorante que le lecteur, elle va être son guide et c’est ensemble qu’il vont découvrir que beaucoup de secrets sont encore bien gardés par certains.

Hôtel des voyageurs est un court roman qui met en lumière un monde d’après-guerre, un monde plein de cicatrices encore bien rouges. L’ouvrage met en avant les conséquences que les gestes des uns et les actes des autres peuvent avoir pendant et après la guerre. Le personnage charmant, frais et donc très attachant de Suzanne va découvrir la gravité de certaines initiatives et combien il est important que la vérité règne maintenant que tout est fini. La jeune fille est au cœur d’une belle histoire qui aime l’amour, le dévouement et l’espoir. Le récit est mené par une plume fine, subtile, bien ronde comme un nouveau soleil sur ses nouvelles âmes.

Présentation de l’éditeur :
A l’hôtel des Voyageurs où Suzanne aide sa tante cet été, la fin de la guerre est encore dans tous les esprits. Sa cousine Jackie a un comportement étrange. Que s’est-il passé ? La rencontre d’un jeune garçon et la curiosité de Suzanne vont, petit à petit, révéler les secrets les plus enfouis de l’Hôtel des Voyageurs

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L’encrier maudit
Thomas est en classe verte et doit se plier au jeu de la chasse au trésor avec Killian et Jules, des camarades avec lesquels il n’a pas grand chose en commun, du moins pas encore… Peu motivés, les jeunes gens s’aventurent dans une pièce interdite de l’orphelinat qu’ils occupent pour les vacances. C’est là qu’ils découvrent un encrier ainsi qu’un morceau de papier avec une inscription qui promet à qui signera qu’il échappera à l’ennui du moment. Munis d’une plume, une vraie, les trois garçons mettent leur nom en bas de ce papier. Et les voici propulsés en 1961 ! Dans le même endroit mais quand il n’y avait ni télé, ni jeux vidéos, pas jeans et encore moins de douche quotidienne ! Comment sortir d’ici ? Comment retourner dans le présent ? Les journées vont vite être longues.

De caractères et de familles très différentes, Jules, Killian et Thomas vont pourtant devoir s’entendre et se soutenir pour affronter la terrible aventure dans laquelle ils sont tombés. Ils vont devoir se faire confiance et s’écouter s’ils veulent retourner chez eux. Les expériences et les intérêts de chacun triompheront pour qu’ensemble ils trouvent une solution. Au delà de cette épreuve, ils seront bien sur liés à tout jamais. Avec L’encrier maudit, Pascale Maret propose un vrai voyage dans le temps, celui durant lequel les protagonistes sont obligés de se faire à la vie quotidienne de l’époque où ils se trouvent. L’auteure a produit un texte vivant, plein de curiosités. Ce voyage a pour priorité de priver les jeunes hommes de leur quotidien – qu’ils trouvaient très ennuyeux -, et également de leur famille. L’espoir de revoir ceux qu’ils aiment va même parfois complètement disparaître. Quelle opportunité pour eux que de réaliser combien tout ce qu’ils ont est précieux et combien les moqueries générées par leurs différences sont inutiles et les empêchent de créer de belles amitiés. Ils en profiteront également pour s’ouvrir, se révéler un peu plus. Ces derniers sauveront même Isabelle, une jeune fille enfermée par son oncle qui tente de mettre la main sur sa fortune. Ils oseront aussi faire face à cet être perfide. Car retourner en classe verte a un prix ! Ce roman est plus qu’une aventure, c’est une leçon qui a beaucoup de panache et de style. Il laisse sur les murs des décors que personne n’avait remarqués avant.

Présentation de l’éditeur :
Cette classe verte, c’est vraiment l’horreur ! La pluie ne s’arrête pas et les élèves de cinquième sont confinés à l’intérieur du vieux manoir. Pour tromper l’ennui, Thomas, Killian et Jules sont entrés en douce dans les appartements privés de la propriétaire… Soudain, des pas se font entendre et les trois garçons se cachent dans un débarras au fond de la pièce. C’est alors que Jules découvre, dans un pupitre au milieu du désordre, un étrange papier accompagné d’une plume et d’un encrier… « Pour échapper aux ennuis du présent Pour libérer de sa cage une enfant Pour retrouver les merveilles d’antan Prenez la plume et signez hardiment » J’ai toujours eu envie d’écrire avec ces trucs, dit Thomas en dévissant le bouchon. Passe-moi le porte-plume, Jules. Tu… tu vas signer ? demande Jules d’un ton inquiet. »

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