Genre : Romance, Handicap, Contemporain, Social
Nationalité : Japonais
Date de publication : 2016
Traduction : Chiharu Shûjo
Adaptation graphique : Nathalie Bougon
Éditeur : Éditions Akata
Note :
Résumé :
Tsugumi Kawana, 26 ans, travaille au sein d’une entreprise de décoration d »intérieur. Sa vie aurait pu se poursuivre sans heurts si, au cours d’une soirée professionnelle, elle n’avait pas croisé son premier amour : Itsuki Ayukawa. Le temps a passé depuis le lycée, et surtout, un drame a frappé le jeune homme, le laissant handicapé à vie. Certaine qu’elle n’aura ni la force ni l’envie de sortir avec un homme « au corps amoindri », la jeune femme va pourtant sentir quelque chose changer en elle …
Mon avis :
À force de le voir un peu partout sur les réseaux sociaux, j’ai fini par céder (oui, je suis faible …). En même temps,ce n’était pas bien difficile de succomber au charme de cette histoire qui vaut incontestablement le détour !
Déjà, sa couverture est tout simplement sublime. À la fois frappante, sans détours, et tout en douceur avec ses couleurs pastels. On comprend tout de suite les thématiques de l’histoire : handicap et amour. Un bon point. Mais c’est loin d’être le seul ! La douceur présente sur la couverture se retrouve au fil des pages et côtoie brillamment la souffrance et la dure réalité. Rien n’est exagérer, tout est présenté sans filtre. Rie Agura met en lumière la vision de la société face au handicap, sans l’idéaliser, en la montrant dans sa triste réalité : cruelle et douloureuse. On est face à un récit de vie touchant et poignant qui ne peut laisser insensible.
Dès lors, on s’attache immédiatement aux personnages. Des personnages qui sont délicieusement authentiques, complexes et tellement réalistes. C’est tout simplement un pure délice de les voir évoluer et il me tarde de découvrir la suite, de voir comment cette histoire d’amour va s’épanouir … ou pas. Rien n’est acquis dans cette histoire et l’on sent très rapidement qu’elle nous promet de nombreux rebondissements, des bons comme des mauvais. Et c’est si bon ! On se laisse facilement emporter dans ce tourbillon de sentiments, avec un plaisir non dissimulé.
Je ne parle même pas des dessins qui m’ont tout de suite plu. J’aime la délicatesse des traits, leur fausse simplicité et le fait que l’on distingue aisément chacun des personnages. La quasi absence de décor est aussi pour moi un bon point car il permet de se focaliser sur les personnages.
Il n’y a pas à dire, je suis complètement fan de cette série. Je vais d’ailleurs m’empresser de dévorer la suite, en espérant que le charme continue d’opérer. Mais, entre vous et moi, je doute d’être déçue car j’ai un très bon pressentiment !
Bises à vous mes petits bouquineurs !
L’autrice :
Aruga Rie débute sa carrière en 2011 en remportant la médaille d’or du sixième prix « Kiss N ». Après trois histoires courtes, elle lance sa première série, intitulée Oort no kumo kara, puis sa seconde série après quelques chapitres de la première, Perfect world. Cette dernière rencontre un vif succès, si bien que la première est actuellement mise en pause.
Son twitter : https://twitter.com/aru_rie