Langue : Anglais (le livre n’est actuellement pas édité en France)
Résumé :
Ce livre est une compilation de souvenirs et d’informations qu’Aang et Katara ont offert à leur fils Tenzin lors de son cinquième anniversaire. Il contient notamment des informations sur chaque nations, des témoignages de plusieurs personnages, mais surtout les mots émus et tendre d’un père à son benjamin, seul héritier d’une culture qu’Aang croyait mourante.
Mon avis
En temps ordinaire, je commente sur des BD, quelque soit leur origine. Pourtant, j’ai choisi cet ouvrage pour ma première critique sur le blog de Serialbookineuse car il me permet de faire une transition entre ce qu’elle fait déjà et ce que je ferais par la suite. Par ailleurs, je souhaite traiter également d’œuvres qui ne sont pas nécessairement disponibles en français, il s’agit donc d’une bonne entrée en matière.
Le livre en lui-même est une sorte de transition entre Avatar the Last Airbender & The Legend of Korra. Il se présente comme un sorte d’album familial qu’on offrirait à un enfant et contient photos, lettres, souvenirs, descriptions et même quelques bandes-dessinées rappelant des moments-clés des aventures de Aang. De ce fait, cette ouvrage joue énormément sur la nostalgie des lecteurs qui, comme moi, ont grandi avec les héros et les ont vu évoluer au fils des ans.
Le petit plus, qui fait tout le charme du livre, ce sont toutes les petites pièces jointes qui ravivent bien des souvenirs : un dépliant (sous forme de parchemin) des techniques des maître de l’eau, le flyers du salon de thé d’Iroh, l’affiche de la pièce de théâtre « Le garçon dans l’iceberg », un bestiaire de l’univers, etc, ne sont que quelques exemples de ce qu’il est possible d’y trouver.
Bien sûr, les textes sont en anglais. Cependant, la plupart sont très courts et plutôt simples. De plus, si vous connaissez déjà l’univers, cela ne vous posera aucun problème. Après tout, il a été rédigé pour être compréhensible par un enfant de cinq ans.
Malheureusement, si les textes sont simples et plutôt bien construits, on ne peut pas en dire autant des illustrations, signées Steve Ahn et Dan Parsons, qui ne sont ni à la hauteur de celles de la série TV, ni à la hauteur des comics édités chez Dark Horse. Cela est particulièrement dommage en plus d’être flagrant, car le livre contient aussi quelques illustrations officielles réalisées par les créateurs. On ne peut donc pas s’empêcher de faire une comparaison et d’être déçu, surtout lorsqu’il s’agit de scènes reprises de la série.
En bref, malgré le (gros) problème des illustrations, c’est tout de même un ouvrage que j’ai pris beaucoup de plaisir à savourer. C’est une conclusion touchante où l’Avatar que j’ai « vu » grandir lègue toute son expérience, toute sa vie même, à son fils Tenzin, « dernier » maître de l’air comme lui. Un passage de flambeau réussi et prenant pour la grande nostalgique que je suis.