Fais-moi peur est paru pour la première fois au milieu des années 90. Le voici qui revient en 2017 avec un joli relooking. Ce dernier fait un peu plus clairement écho à la menace qui plane sur la famille Mintz et leurs amis. En effet, plus les heures passent, plus Monsieur N s’approche, armé de son couteau. Plus les pages se tournent, plus le lecteur est préoccupé par leur sort. Chaque bruit étrange fait sursauter, frissonner. Mais attention, Malika Ferdjoukh a caché bien des choses derrière ce thriller haletant. Son tueur, la maison et ceux qu’elle renferme sont des symboles. Des symboles du mal, de mort, mais d’unité, d’espoir et de vie aussi. L’intrigue se déroule au moment des fêtes de fin d’année, à une période toute pleine de résonances donc, pour être encore plus forte. Au moment de cette réédition, elle n’est pas sans rappeler certains événements non plus. Elle est pleine d’amour et de confiance en l’avenir. En dépit de ce et ceux qui rodent, oui. L’auteur de Quatre sœurs offre ici un roman qui allie repères et surprises pour quelques heures de lecture tout à fait uniques.
Présentation de l’éditeur :
Enfin seuls ! A peine la voiture des parents a-t-elle disparu dans la nuit noire que les cinq enfants Mintz, laissés sans surveillance, investissent la maison. On transforme la cuisine en patinoire, on fait exploser le pop-corn, on prépare une expédition au cimetière, on dessine des sorcières, on retrouve un copain fantôme… Mais un certain Monsieur N rôde dans le jardin. Il a mis son manteau rouge. Sous la neige qui tombe, on dirait le Père Noël. Il vient de tuer, son couteau est encore plein de sang, ses yeux emplis de haine. Il brûle de rage et de l’envie de poursuivre son massacre. Les enfants Mintz, leur chat, leur chouette ne savent pas que cette soirée du 23 décembre va virer au cauchemar.