Bonjour,
Je profite du dernier jour des vacances pour « voler » un peu de temps à Petite Pousse pour faire une chronique à 4 mains
J’adore quand ma grande, voyant traîner un livre sur la table le prend pour le feuilleter et fini par le lire… les avantages du papier sur la liseuse, la couverture attire
4ème de couverture
« Écouter la voix des haricots » : tel est le secret de Tokue, une vieille dame aux doigts mystérieusement déformés, pour réussir le an, la pâte de haricots rouges qui accompagne les dorayaki, des pâtisseries japonaises. Sentarô, qui a accepté d’embaucher Tokue dans son échoppe, voit sa clientèle doubler du jour au lendemain, conquise par ses talents de pâtissière. Mais la vieille dame cache un secret moins avouable et disparaît comme elle était apparue, laissant Sentarô interpréter à sa façon la leçon qu’elle lui a fait partager.
Magnifiquement adapté à l’écran par la cinéaste Naomi Kawase, primée à Cannes, le roman de Durian Sukegawa est une ode à la cuisine et à la vie. Poignant, poétique, sensuel : un régal.
Notre avis
Je ne sais pas si vous avez remarquez mais Japon et cerisier sont intimement liés. À chaque fois je me dis qu’il faut que je fasse des recherches sur le pourquoi du comment et bien sûr, en bonne Dory que je suis, c’est aussitôt oublié
Et si je vous parlais de mon ressenti, ce serait pas mal non
Oh bien sûr on a aussi droit à la bêtise humaine, à ceux qui rejettent sans savoir…mais au final ces personnages nous indiffèrent tellement qu’une fois le livre fini on les oublie et on ne retient qu’un beau message
Une petite douceur comme les dorayaki (enfin sûrement même si je n’en ai jamais goûté
Pour la recette c’est par là
Quand j’ai vu le titre du roman, j’ai été assez intriguée. J’avais lu un peu auparavant un livre dont l’intrigue se déroulait au Japon pour mon cours de français et j’avais beaucoup aimé l’ambiance particulière que le Japon procurait au roman, donc je me suis approchée et ai fini par me lancer dans sa lecture.
Je n’ai pas été déçue ! Le style de l’auteur est très doux, très fluide. On retrouve l’ambiance si particulière à ce pays, et elle est très bien transmise à travers les différentes vies qui se croisent à l’intérieur de cette histoire, que j’aurais presque envie de qualifier de conte philosophique.
Comme l’a dit maman un peu plus haut, les personnages sont attachants et profonds, et ce sont les seuls que l’on retient. (Enfin presque, j’ai toujours une dent contre la propriétaire du magasin de Dorayaki x) ). J’avoue qu’au début, le personnage de Sentarô m’énervait passablement, mais son évolution est tellement agréable que je lui pardonne :p L’auteur a réussi, et c’est génial, à faire réellement évoluer chacun de ses personnages (excepté la propriétaire, encore elle…).
J’ai énormément appris sur la maladie de la lèpre et la façon dont elle a été traitée au Japon, les conséquences qu’elle a encore aujourd’hui, notamment au niveau de la mentalité des gens… Mais j’ai aussi beaucoup appris sur le partage, la transmission…
Les descriptions sont très réussies, j’ai eu l’eau à la bouche pendant la quasi-totalité de ma lecture.
En somme, la seule chose que je reproche à ce conte philosophique, ce sont les trop nombreuses questions laissées en suspens… J’aurais aimé en apprendre plus sur la suite des « aventures » de Sentarô, et je trouve dommage de laisser planer encore autant de questions.
Conclusion
Un joli conte bien écrit qui nous fait voyager autant par les yeux que par les papilles. Je m’essaierais peut-être à cuisiner des dorayaki et les mangerais en regardant le film avec Petite Pousse
Je suis super partante en tout cas !
Pour déguster ce roman, c’est par là : Les Délices de Tokyo – Prix des Lecteurs 2017