Résumé :

Un monstre marin,  » une chose énorme « , a été signalé par plusieurs navires à travers le monde. Une expédition est organisée sur l’Abraham Lincoln, une frégate américaine, pour purger les mers de ce monstre inquiétant. A bord du navire, se trouvent le Français Pierre Aronnax, professeur au Muséum de Paris, et Conseil, son fidèle domestique. Lorsqu’ils parviennent près du monstre, deux immenses trombes d’eau s’abattent sur le pont, précipitant Aronnax, Conseil et le harponneur canadien Ned Land sur le dos du monstre… qui s’avère être un fabuleux sous-marin. Il se nomme le Nautilus et il est commander par un étrange personnage, le capitaine Nemo qui paraît farouchement hostile à toute l’humanité ! Condamnés à ne plus jamais revoir leur patrie, leurs parents, leurs amis, la plus extraordinaire aventure commence pour les trois hommes…

Avertissement :

Qui serais-je pour réaliser une critique sur un roman de Jules Verne, le père du roman d’Aventure ? Les critiques ainsi que les analyses de l’intégralité de son œuvre ont été vues et revues ainsi que les adaptations en dessins-animés ou en film (notamment pour cette œuvre-là). Ainsi, le but de la critique d’aujourd’hui ne sera pas de vous parler du roman en soi puisqu’il est connu de la majorité de grand public. Comme ce fût le cas pour Les Fables de la Fontaine ou Les trois mousquetaires, il sera question de l’édition. Et non pas d’une ancienne édition mais ce coup-ci d’une réédition.

Le coffret :

Il englobe une nouvelle édition de Hetzel du livre ainsi que de multiples éléments que je vous présenterai un peu plus tard. Sur ce coffret est imprimé un extérieur de sous-marin (référence évidente au Nautilus) dont les rivets ainsi que le fer composant les jointures sont rouillés. Sur la partie frontale du coffret, on peut voir un hublot avec un transparent plastique laissant voir une des gravures du livre. Entre les deux, il y a une espèce de liquide bleu qui est censé représenter l’eau. L’ensemble est juste sublime !

L’objet- livre :

Étant une réédition, nous pouvons parler de l’aspect esthétique de celui-ci. La couverture pleine de couleur est digne des éditions Hetzel, et les gravures à l’intérieur toujours aussi sublimes. Le petit plus de cette œuvre sont les notes de Samuel Sadaune (situées à la fin de l’œuvre). Celui-ci, a réalisé une thèse sur l’œuvre de Jules Verne. Ces connaissances ont ainsi permis de rajouter 12 pages d’éclaircissements autant sur des références historiques que littéraires.

(source : http://aldus2006.typepad.fr/mon_weblog/2011/12/vingt-mille-lieues-sous-les-mers-en-coffret-livre.html )

Les bonus :

L’intérêt de ce coffret est certes la réédition du livre avec les gravures qui se trouvaient dans les éditions originales ainsi que dans la beauté de celui-ci mais il y a aussi tous les éléments « bonus » qui se trouvent dans ce coffret.

On trouve tout d’abord plusieurs photos qui sont commentées et qui nous permettent de voir l’évolution du scaphandre au fil des ans (de 1797 à 1882 en passant par des scaphandres des années 1860 et 1865).

Puis un mini fascicule sur l’exploration sous-marine contenant des animaux des profondeurs marines existant ou non! :p

On y trouve aussi la première page d’un journal du 6 Novembre 1869. Sur celui-ci on peut voir une gravure représentant des arrivants au canal de Suez pour son ouverture qui eût lieu 11 jours plus tard.

On y trouve aussi deux manuscrits de Jules Verne. Ils sont photocopiés, certes, mais ils n’en restent pas moins impressionnants : on peut y voir les annotations et des ratures du romancier. Les originaux se trouvent à la Bibliothèque nationale de France, informations qui nous est donnée sur un petit fascicule qui possède des informations sur l’intégralité des documents.

On trouve aussi un poster colorisé de la gravure dont j’ai parlé lors de la description ci-dessus.

Il reste désormais deux documents et ce sont pour moi les deux documents les plus intéressants. Tout d’abord, il y la carte du monde réalisée par Jules Verne pour l’édition originale d’Hetzel en 1870. On peut voir sur celle-ci le trajet réalisé par le Nautilus dans les mers du monde ce qui rend le récit plus réaliste !

Enfin, le dernier document est un plan du Nautilus. Mais il a pour particularité d’avoir été créé de manière contemporaine Jean Gagneux. Après quelques recherches, il semblerait qu’il ait participé à la construction du Redoutable (le premier sous-marin nucléaire que posséda la France). Par ailleurs, il a participé à la construction d’une maquette miniature du Nautilus qui se trouve actuellement au Musée Jules Verne à Nantes. Sur la carte qui nous est fournie on peut voir non seulement l’agencement des pièces comme sur un plan de maison mais aussi une coupe du sous-marin qui laisse voir le fonctionnement de la machine. Tout cela est assez impressionnant parce que les plans ont été uniquement réalisés à partir des descriptions de celui-ci par Jules Verne.

Conclusion :

En somme, même si le livre reste connu et lu ou vu (pour le film éponyme) ce coffret permet une plus grande immersiondans l’histoire et de mieux visualiser les aventures du professeur Arronnax !

Titre : Vingt Mille lieues sous les mers

Auteur : Jules Verne

Éditions : Ouest France

Année de parution : 2011

Genre : Classique/Science-fiction

Nombre de pages : 449

ISBN : 978-2-7373-5449-6