Ne ramenez jamais une fille du futur chez vous, tome 1, de Nathalie Stragier

Ne ramenez jamais une fille du futur chez vous, tome 1, de Nathalie Stragier

De Nathalie Stragier

Sorti en 2016

Chez Syros

426 pages

16,90€ 

Ne ramenez jamais une fille du futur chez vous, tome 1, de Nathalie Stragier

Ne ramenez jamais une fille du futur chez vous…
… parce que pour elle, votre monde ressemble au Moyen Âge.
… parce qu’elle sera envahissante, agaçante, imprévisible.
… mais surtout, parce qu’elle détient un secret terrible. Et c’est à vous qu’elle va le confier.

Ne ramenez jamais une fille du futur chez vous, tome 1, de Nathalie Stragier

J’ai eu la chance de rencontrer l’auteure, Nathalie Stragier, lors du festival des Imaginales 2017. Je n’avais pas spécialement d’attentes pour ce roman, même si beaucoup des avis que j’ai lu décrivaient Pénélope (le personnage « du futur ») comme particulièrement agaçante.

La quatrième de couverture ne donne pas beaucoup d’information, mais c’est l’histoire de Pénélope, qui vient de 2179 et vient visiter le passé avec sa professeure d’histoire et sa classe. Elle n’était censée rester que trois minutes, mais au moment où toute sa classe repart dans son présent, elle reste coincée dans ce qu’elle appelle le Moyen-Age. Elle va sympathiser avec Andréa, qui va l’aider à retourner chez elle.

Certes, Pénélope n’apparaît pas comme sympathique, mais dès qu’on se met à sa place et qu’on comprend ce qu’elle ressent, on commence à la comprendre et à la trouver moins désagréable. La narratrice, Andréa, qui accueille Pénélope chez elle, ne m’a pas vraiment touchée. Aucun des personnages n’était très approfondi, je ne me suis pas vraiment attachée à eux.

La première partie du roman est assez lente, il ne se passe pas grand chose et on tourne en rond, mais la seconde partie la rattrape largement, en allant peut-être même un peu trop vite.

Deux visions s’opposent constamment : celle d’Andréa, adolescente qui vit en 2019, et Pénélope, qui vit en 2179. Cette opposition a permis à l’auteure de soulever de nombreuses réflexions sur notre société actuelle, et sur le fait que ce qu’on pense être des améliorations. J’ai beaucoup aimé cet aspect du roman, et l’auteure en a très bien joué.

La quatrième de couverture nous vend une comédie hilarante, mais je n’ai pas du tout eu l’impression d’en lire une. J’ai passé un bon moment de lecture, mais je n’ai pas ri. Une ou deux scènes m’ont arraché un sourire, mais c’est tout. Je ne pense pas que c’était le but premier de ce roman ou, si ça l’était, c’est raté.

Les personnages secondaires, comme Matthias, l’ami d’Andréa, auraient mérité d’être plus approfondis. J’ai eu l’impression qu’on restait un peu trop en surface et quitte à ne pas se servir de ce personnage, autant ne pas l’inclure du tout.

En bref, j’ai passé un bon moment avec une histoire originale, qui tient la route, des explications concrètes et une intrigue prenante dès la fin de la première partie. Mais des personnages secondaires bâclés et une première partie un peu lente.

☆☆☆